dimanche 21 novembre 2010
Christian Howes
Créativité
samedi 20 novembre 2010
Comme un bijou
mardi 16 novembre 2010
De l'avantage de la polygamie
Women don't ask
The more you fail, the more successful you are
vendredi 10 septembre 2010
Pierrot's visit
Yosemite
Pierrot est arrivé le mercredi 18 août. Vendredi, on louait une voiture pour rejoindre Amélie-Mélo et Mien-Mien son copain à Yosemite National Parc. En décembre dernier, on était partis tout les 4 au ski et l’ambiance ayant été plutôt joviale, je me réjouissais de renouveler l’expérience. Deux de leurs potes de leur école d’œnologie, également en stage dans la Napa Valley, les accompagnait: Audrey - surnommée Hercule plus tard sans la soirée comme vous l'apprendrez ci-dessous après moultes rebondissements à couper le souffle- et Ghilhem. En fait Ghilhem, c’est pas son vrai prénom mais je ne m’en suis rendue compte que le lendemain. Son vrai prénom c’est Guillaume.
Donc avec Pierrot, on loue la caisse, on part gaillardement à 1pm un vendredi aprem de LA, autant dire le suicide routier vu les bouchons qui sévissent déjà en temps normal. On fini temps bien que mal par arriver, 9 heures plus tard, dans le noir complet, par une petite route même pas goudronnée. Tom-Tom et moi nous sommes engueulés pour la première fois, ça a jeté un froid (Tom-Tom, c'est le GPS). Heureusement qu’on avait regardé sur l’Internet pour être sûr. (ça a commencé à tourner au vinaigre quand Tom-Tom était jaloux de Google Maps et m'a demandé des explications). Bien sûr, pas de réseau, pas d’accueil, l'emplacement qui était sensé être réservé… ben on savait même pas comment il était sensé être réservé, donc on s’installe et on attend nos copains qui arrivaient du Nord (pas du Pôle Nord mais Napa c’est au Nord-Est de San Francisco Donc par rapport à Yosemite, ils venaient du Nord et nous du Sud-Est)... Je pensais sérieusement qu’ils n’allaient jamais nous trouver mais ils sont arrivés vers une heure plus trad. Un petit coup de rosé, on monte les tentes et au lit.
On a eu trop froid de chez trop froid. J’avais un peu peur car juste avant que Pierrot arrive, j’avais fait une méchante angine. Le médecin me dit de me reposer et moi je vais camper au bord d’une rivière par 12° (Celsius, pas Fahrenheit) (ça fait un an que je la fait, la blague des degrés, et je ne m'en lasse pas) (oui car aujourd'hui, c'est mon anniversaire d'un an aux Etats-Unis) (avant ça, j'ignorais l'existence des degrés Fahrenheit) (je rigole). Normal (avec toutes les parenthèses qui précèdent, la remarque perd de son impact mais relisez et vous comprendrez).
Lendemain, levé tranquille, rando, RAS. Le soir en revanche, trop sympa. On a acheté des steaks et ramassé du bois, fait un feu de camps et picolé du rosé avec des chips et des baby carottes, c’était trop coule.
Et aussi j’ai oublié de préciser qu’il n’y avait ni eau ni électricité donc on s’est lavés dans la rivière, c’était trop pittoresque (et froid). Trop coule. Le lendemain on est remonté au Nord vers Yosemite Valley puis on est rentré à Napa.
Cf. post précédent: Yosemite - trucs et astuces
Napa Valley
J’ai appelé Lauren, ma pote de Portland qui a emménagé à Sonoma en juillet pour rejoindre son copain Adam. On est allés boire un café tous les 4 avec Pierrot la Lune qui est tombé amoureux ni une ni deux de Lauren et ensuite on est allés à Petaluma. Petite visite, déjeuné en terrasse chez un indien végétarien trop bon et larguage des amarres. Dirction San Francisco 'avec un petit arrêt à Sausalito quand même)!
San Francisco
On restait chez Dan, un couch surfer gai ("hum... tu crois qu'elle veut dire joyeux?") plutôt sympa. Hormis les attractions touristiques traditionnelles (Haight street, Castro, Mission, Fisherman’s warf, Chinatown), Pierrot et moi avons eu la chance d’assister à un magnifique coucher de soleil, à un spectacle de rue hilarant donné par 4 artistes anglais et à match de baseball sensationnel. Et aussi je me suis baignée, chose improbable à San Francisco même au milieu du mois d’aout. Pour le coucher de soleil, on avait décidé d’aller en direction du soleil (pas fous les bourdons) et on s’est retrouvés au sommet de Twin Peaks, un des points de vue les plus chouettes de SF et chaudement recommandé par notre couch surfer Don mais on n’avait pas trop envie de chercher où c’était donc on avait poliment mais négligeament hoché la tête en signe de reconnaissance.
Lauren nous avait dit qu’elle allait avec ses collègues voir un match de baseball et qu’elle essaierait de nous faire rentrer. Comme elle n’a finalement pas pu, on a acheté des billets à $15 à des mecs dans la rues (moins cher encore « officiellement » disponibles, même après le début du match : $22 hors taxes) (j'aimerais avoir un logo "trucs et astuces" rouge qui clignote quand je vous donne des bons plans comme ça) et on s’est posés… ben en fait, juste en face du match car il n’y avait pas tellement de monde. Il y a eu 23 home runs, du jamais vu de mémoire de mouche. En général, un match avec 5 home runs est un bon match. Et surtout, la bonne surprise : on arrive totalement par hasard et contre qui jouaient les San Francisco Giants? Contre les Cincinnati Reds ! Du coup j’étais la seule dans une mer orange à arborer mon écharpe rouge. Après 9 sets, les deux équipes étaient à égalité : 11 vs 11. Prolongations. Et c’est finalement… Cincinnati qui a gagné !! Trop chouette fais-toi des couettes.
Santa Cruz
Juste après la fin du match, on est partis pour Santa Cruz afin de rejoindre Ghislain, Thomas et Pierre, un ami de lycée de Ghislain. On a fait un bon fire sur la plage, avons bu du jus d'orange dans la voiture en jouant à King, avons tentés d’aller en boîte et avons – re : comme des galériens- dormi dans nos voiture de location respectives. Ce n’est que le lendemain que tu te rends compte que quand les passants et les serveurs du starbucks commencent à te regarder comme les SDF locaux, il est temps de prendre une douche et de te laver les cheveux. Il faut aussi dire que Pierrot et moi portions les même jeans depuis de début de notre road trip et que rien que la session « chercher du bois pour le feu de camps / cuisson des steaks » à Yosemite avait transformé nos jeans respectifs en guenilles.
Santa Barbara
Après une session plage des plus sympathiques le lendemain avec les gars, où Pierrot et moi avons brulés comme des cierges, direction Santa Barbara. Joey, que j’avais rencontré lors de mon précédent séjour, nous accueillait à bras ouverts. De nouveau, soirée très agréable passée à errer dans les rues du campus. Ça peut sembler glauque comme ça (« quand on arrive en ville, on fait fuir les passant… ») mais en fait la plupart des personnes d’humeur festives étaient aussi dans la rue et on a bien rit.
Los Angeles
Il était temps de fêttoyer (faire la fête en vieux français). Quoi de plus banal que d’aller en boîte à Hollywood finalement ? Comme ma dernière tentative s’était soldée par un échec misérable (on était 15, personne ne savait où aller et quand on a finalement fixé notre choix sur une boîte et négocié la cover entrance à $25, il était 1h du matin et ça ne valait plus la peine d’entrer [NB : les boîtes ferment à 2h aux Etats-Unis] [un des nombreux points positifs que mon papa a trouvé au pays d'Oncle Sam]. Donc je dis à mes potos de choisir et qu’on les suivra aveuglément quel que soit leur choix.
Le Voyeur. Hum. Allons sur Yelp (www.yelp.com), site internet de revues par des consommateurs. Price Range: $$$ - normal. Extraits : « First time seeing topless dancers », « racist place », « Me: "How long will it take to get in?" - Bouncer: "You should've came with white girls instead of asian girls."”, “My friend got bottle service (2 bottles = $1,100), so we had no problem getting inside”, "hot crowd, they don’t let ugly people in”, “This club is amazing. There are topless "dancers" acting out S&M scenes throughout the night on one of the side stages, there's a half-naked girl hanging from a net across the ceiling and at one point I walked to the bathroom and pretty much just stopped dead in my tracks to watch two girls simulating oral sex in a glass case.” … Hum. Parfait pour mon petit frère et David donc.
Malgré mon insistence, Pierrot décide de mettre jean bleu clair, polo rouge et basquettes… On arrive, c’est… comment dire. Un poulailler de luxe à l’entrée. Des pouffettes blondes décolorées, taille mannequin et robe de ***. Le polo rouge de Pierrot sort un peu du lot. Comme il me l’a fait justement remarquer après coup, on s’est pas fait jeter, ils ne voulait juste pas laisser entrer les garçons. Certes. Vous aurez donc compris qu’après avoir attendu 15 minutes, la videuse (rien à voir avec un camionneur, plutôt la CEO d’une agence de mannequin) nous dit : « combien de personnes ? 8 ? Les filles, c’est bon, les gars vous attendez ». Du coup on s’est rabattus dans un bar un peu plus loin, sympathique mais PAS UNE BOITE et moi je commence sérieusement à en avoir marre de pas trouver d’endroit pour danser aux US. Bref, bonne expérience.
San Diego, ou les aléas du covoiturage
Comme ma copine Karine venait d’arriver à San Diego, on s’est dit qu’on lui paierait bien une petite visite. Nous voilà sur craigslist (www.craigslist.org) à chercher des rideshares (= covoiturage). Après un faux plan foireux, on se retrouve avec un chauffeur perso qui vient nous chercher et nous dépose tels des stars de cinéma pour la modique somme de $25 par personne.
Petit tour au centre ville, à Balboa Parc, à la piscine et même pas à la plage auront rythmés ce séjour San Diegotien.
Las Vegas, ou les aléas du covoiturage bis
Ma copine Karine nous avait accompagnés à Santa Monica pour rencontrer ma super maître de stage que tellement elle est sympa, tout le monde veut lui parler et aussi un petit peu pour aller à Las Vegas avec nous pour avoir la classe de Vegas. Fort de notre successful expérience avec Scott le chauffeur-facteur, on s’est dit qu’on allait renouveler l’aventure pour Vegas. Cruelle erreur. A l’aller, un faux plan – heureusement contrebalancé par la découverte dernière minute de Ryan, un mec trop coule qui nous a demandé $20 – pour nous trois. Au retour, autre histoire. Heure et lieu du rendez-vous confirmés, à 2pm le mec ne se pointe pas et me raccroche au nez quand je l’appelle… grrrr. On fini par opter pour un bus Greyhound (http://www.greyhound.com/) et on a supplié mon ancien coloc David de venir nous chercher parce que pour le coup, Downtown LA, c’est vraiment un nid d’espions. Comme David c'est un mec en or, on a même eu le droit de dormir chez lui. Je l'adore.
Dernières courses, derniers repas "en famille" et Pierrot a repris un avion pour la France. C'étaient de bonnes vacances.
jeudi 9 septembre 2010
Yosemite - Trucs et Astuces
L'entrée du parc coûte $20 par voiture, valable 7 jours. Gardez le tiquet de caisse car si vous faites assez de parcs pour atteindre les $80 (même si les 7 jours sont passés), ils vous l'échange pour un pass annuel.
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dimanche 1 août 2010
Portland and Canada
mardi 20 juillet 2010
Résultats du sondage sur les quartiers de LA
San Diego
lundi 19 juillet 2010
Un test de diaporama
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Comme je suis pas trop un génie de la bouteille de l'Internet, est-ce que quelqu'un pourrait me dire comment on fait pour:
1/ sélectionner plusieurs photos à la fois pour les télécharger sur Picasa?
2/ ne sélectionner qu'un seul album photo pour le diaporama?
mardi 13 juillet 2010
Trocoule
lundi 12 juillet 2010
Santa Barbara
vendredi 9 juillet 2010
Road trip - Journal de bord
Arrivée à San Francisco. Couch Surfing (CS) à San Jose chez Billy Le Calme.
Mardi 8 Juin
Visite de San Jose avec Billy – gouttes de rosée sur l’herbe. Me dépose à Oakland. Je finis mon exam de compta. CS chez Jessica et Dave. Bouffe méditerranéenne et soirée film (bizarre sur un transexuel, j’ai oublié le titre) avec 2 autres CS super sympas. Dave acteur de LA qui s’est reconverti en prof de jonglage. Aimerait enseigner la bio l’an prochain.
Mercredi 9 Juin
Jeudi 10 Juin
Visiter avec Johanna la suédoise. Haight /Ashburry puis Castro puis Mission puis peintures murales puis diner des pies puis boire un verre puis rentrer à pied.
Samedi 12 Juin
Rencontre de Claire – recherche d’un institut de beauté ;) Chinatown. Galleries in Geary Street. Arrivée des parents à 2h30. Piscine puis aller à pied à Fisherman’s warf et pique niquer des trucs à touriste à Pier 41 :/ Coucher les parents puis faire la tournée des bars avec Claire et ses potos à Mission.
Road Trip - Itinéraire
Ci-dessous le programme qui nous attendait alors pour les trois semaines à venir:
San Francisco: 3 jours
Santa Cruz - Monterey, CA
SEQUOIA PARK - Three Rivers, CA
WEST YOSEMITE PARK - EL PORTAL, CA
MAMMOTH LAKES, CA
DEATH VALLEY, CA
LAS VEGAS, NV
ZION PARK, UT
BRYCE CANYON, UT
LAKE POWELL - Page, AZ
MONUMENT VALLEY, AZ
GRAND CANYON, AZ
LAUGHLIN, NV
LOS ANGELES, CA
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Vous avez déjà l'eau à la bouche et pas encore vu les photos. Je vous prépare un petit diaporama (ce qui devrait me prendre 7 jours pleins vu la prouesse technologique que cela représente).
Réponse du sondage "Qui est né en Ohio?"
A l'ouest...
samedi 22 mai 2010
Les français sont-ils blasés?*
Those blasé French
(Posted by BNJ)I was using the word blasé in a bit of writing today, and I immediately began to wonder whether there was a non-French synonym I could use. The first candidate that came to mind wasnonchalant. Also French. Ditto insouciant. What is it with these French, anyway? Why does a language with so few words have so many words for being half-assed?
vendredi 14 mai 2010
Apres le trailer "ce trimestre se passe a merveille...", le film*
Je ne sais meme pas par ou commencer. Je me suis inscrite a Netflix, c’est trop cool et c’est meme pas cher. Ca me pourris la vie en fait, je n'arrete pas de ragrder des films. Je ne sais pas si ca existe en Europe mais quoi qu’il en soit pour $9 tu peux regarder tous plein de films et meme quand t’aimes bien et bien tu mets tes etoiles et apres ils te proposent des films c’est trop chouette. Je suis en train de faire du Word-of-Mouth Marketing comme vous pouvez le constater. Je ne suis meme pas payee. Le reve pour Netflix. Deformation professionnelle, desolee. Je vois des HBR (Harvard Business Review) case partout, j’en reve la nuit, c’est horrible.
Donc ce semestre, c’est trop de la balle parce que: j’ai seulement 16 credit hours (au lieu de 22 au dernier semestre). Pour vous donner une idee, 22 credit hours, c’est le rythme prepa. 16, c’est la fac de madecine ou de droit (pas la premiere annee toutefois, qui se rapprocherait des 22 si mes impressions sont bonnes). Audencia, je pense que c’est 10 credit hours en termes de charge de travail ;) Nos profs et les matieres sont trop cools, genre operation management et optimisation. Je vous vois sourire mais ce n’est pas ironique. Ca fait du bien de refaire des maths un peu (qui eu cru que je dirais ca ;), de se servir de son cerveau, au lieu de ces *** de cours de marketing ou tu passes ton temps a parler de la gamme de shampoings de Procter&Gamble -alors que moi je n’achète pour les produit top budget (ici, c’est “value”)- ou encore des produits Apple en tous poils en tous genres. A croire que Steve Jobs verse des fonds secrets a l’Université de Cincinnati. Et rien a voir mais il fait beau et je joue au foot et je fais du velo tout le temps. En resume, moins de taf qu’au dernier trimestre, des cours cool, du soleil. J’ai meme recommence a lire (autre chose que des HBR case).
Et aussi j'ai depuis quelques semaines un bon ami et ca c’est vraiment top. Au debut, j’ai eu une periode de doute, genre « est-ce que c’est une date ? est-ce que c’est mon boyfriend ? comment je sais ? », et puis le temps passant, le flou artistique s'est dissipe. Le paradoxe des relations a l'americaine me laisse encore perplexe. J'ai du mal a comprendre comment ils peuvent etre aussi directs dans leur relations professionnelles et aussi confus dans leur relations personnelles.
Je sens que vous fremissez d'exitation. Vous voulez du potin... Hum. Brève description: acteur. Il est donc sensible, cultive et ouvert d’esprit. Il est drôle a ses heures ; ce n’est pas un gai luron mais il fait dans la finesse. C’est un romantique. Ca lui offre une facon differente de percevoir les chose. Je ne sais pas si vous avez vu « Dirty pretty things » avec Audrey Tautou. Je ne vous révèle pas l’intrigue mais a mes yeux, la morale est un peu dépressive. Genre si tu n’es pas ne au bon moment, au bon endroit, tu es fucked up. Pour le reste de ta vie. Ca ne veut pas dire que tu ne peux pas être heureux, mais tu galèreras. Pour K., la morale c’était « tout est bien qui fini bien, ils ont tous les deux réalisé leur rêves ». « - Ok mais a quel prix… – But she got over it. » Et la il faut que vous me disiez si vous voulez voir le film ou pas mais tout ce que je peux dire c’est qu’il y a des choses dont tu ne te remets jamais vraiment. Life is going on, for sure, il y a des choses qu’il vaut mieux oublier pour qu’elles ne te pourrissent pas au quotidien mais dont tu ne te remets jamais vraiment. Mon point de vue. L’intérêt avec K. c’est que ca me force a m’ouvrir a une perception totalement différente et que jusqu'à présent, j’ai encore cette retenue qui m’empêche de me laisser vraiment aller quand on discute et qu’on n’est pas d’accord (ce qui est une bonne chose, j’en conviens).
Changeage de sujet sans transition
Il y a deux semaines, je vais a Louisville (a 2h en voiture de Cinci) avec des copains pour voir un Derby. On part a 9h et tombe en panne a 11h. L’assistance vient nous chercher, on décide de louer une voiture, on arrive a Louisville a 16h. La dernière course de chevaux étant a 17h, on fait notre barbuc apres la denriere course. A 20h (je n’avais pas encore mange de la journée), les gars arrivent finalemtn a allumer le feu pour le barbuc. C'etait bien chouette. Apres on est aller en ville et il y avait un concert de Three Goes Down (groupe de rock connu apparement; pas par moi...). On est rentre a 6h du matin =)
Et aussi le week end dernier, Yara, Guigui, un pote de Guigui et moi sommes alles faire de la randonnee et camper a Red River Gorge, dans le Kentucky encore. C'etait troffun (NDLR: neologigisne qui signifie "trop fun"). Ca fait du bien d'etre avec des arbres, de faire un feu de bois et de faire griller des marchmallows et des saucisses sur des branches ramassees par terre... =)
Maintenant, place aux rebondissements a la Maison de l’Amour. Haha, je rigole mais vraiment, entre les histoires de couple de mes colocs, mes histoires, les gars (cf. photo a l'article sur mon anniversaire), cet appart est digne d’un scenario de sitcom. D’ailleurs je pense que je vais écrire une trame d’histoire. Je pense que les personnages principaux pourraient émettre des réserves. Car ce qui donne leur saveur aux rebondissements, ce sont les secrets qui les entourent, les confidences et surtout, les différentes façons de percevoir exactement les mêmes évènements pour chaque personne. Par exemple, il y a un cette nuit ou l’appart était le théâtre d’une tragédie.
J’avais gagne une soirée VIP (oui je sais, trop la classe internationale) (en fait, tout le monde en gagne c’est naze) au Blackfinn, un bar down town. Déjà, la soirée avait bien commence parce que l’happy hour était de 9h a 11h et les gars ne voulaient pas y aller « trop tot » donc on a fait deux groupes et ils nous ont rejoint plus tard. On picole, on danse, avec Yara ma coloc on va voir dans le bar a cote, on se marre, certains partent, je reste avec IB notre copain Pakistanais, Joce (une canadienne que j’ai rencontrée par CouchSurfing) arrive, on danse, comme je suis un peu pompette, je decide de rentrer aussi en navette. Ca c’est cool la navette, ca nous évite d’avoir a payer le taxi. Yara est deja a l'appart, IB et Sara debarquent peu apres moi, puis Guigui, pour le moins emeche. Lui et les gars sont alles dans un bar a poules, les autres y sont encore. Guigui, qui ne dort jamais chez nous, ne peut vraiment pas rentrer chez lui en velo donc je l’emmene dans la chambre de David qui n’est pas la (David et Emily viennent juste d'etre diplomes donc ils sont alles a New York et Los Angeles pendant un mois pour passer des auditions et se trouver un agent; si c'est pas la classe ca :). Pour une raison que j’ignore, je laisse mes tongs dans sa chambre. Le lendemain matin, Manunu croit que Guigui et moi avons couche ensembles (a cause des tongs, pièce a conviction). Je lui dit que non, « j’ai dormi ici » (je lui montre la chambre ou j’ai dormi). Or, c’est précisément LE soir ou Yara et moi avions décidé de changer de chambre (depuis septembre, j’avais la grande chambre et il était prevu qu’on échange a la moitie de l’annee) . Donc la chambre que je lui montre est encore, dans l’esprit de Manuel, la chambre de Yara. Du coup il ne comprend plus rien et me demande si j'ai couche avec Yara… HAHAHA.
Aller une derniere pour la route. Le week end dernier je vais a un barbeukiou d’une fille de ma classe. Elle a fait des études de design avant de faire le MBA, donc il y a plein d’etudiants de DAAP (le département d’architecture, de design et d’urbanisme). Je fais des rencontres et a un moment je vois un type, le sosie d’un mec que j’ai rencontre 10 minutes plus tot, juste pas habille pareil. Je lui demande s’il a un jumeau. Non non, il a juste enlevé son pull.
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*Copyright Lucemette B.
lundi 10 mai 2010
En vrac
Il m'est arrive des tas d'aventures extremement exitantes depuis la derniere fois qu'on s'est donne des nouvelles.
Pour commencer, mon PC est decede - d'ou le manque lancinant d'accents sur mes mots.
Aussi, je suis allee voir le Cirque du Soleil et c'est chouette comme une tartine de nutella trampee dans du jus d'orange.
Je m'etais momentanement coupee du monde en arretant de lire les actualites. Mais j'ai pris peur. J'ai pris peur devant la montee des sentiments communautaires en France. J'ai pris peur devant le shema trop bien connu de crise economique mondiale qui debouche sur une guerre. Detresse economique, montee des nationalismes... a cote de ca, l'Iran qui continue ses petites experiences avec le nucleaire. La Russie que l'Europe n'ose contrarier a cause du gaz dont on ne peut se passer. Est-ce que c'rest normal de laisser un pays aussi puissant (quoi qu'on en dise), au moins important d'un point de vue geopolitique, re-sombrer dans la dictature comme un heroinomane rechute? Supposons que l'Iran ait a disposition l'arme nucleaire et s'allie a la Russie contre un ennemi commun, Israel et le monde occidental super materialiste conduit par les Etats Unis qui ont plonge le monde dans la crise actuelle. Teheran "raye Israel de la carte" (selon les propres voeux de Mahmoud Ahmadinejad) avec l'aide de la Russie, les Etats Unis n'ont d'autre choix que d'intervenir, entrainant l'Otan dans son sillage. Les extremistes de tout bords profitent du bordel pour attaquer les Etats Unis au flancs. La Chine ne veut pas se mouiller (reaction classique de toute nouvelle puissance a l'aube de son apogee), prolongeant les hostilites par sa pseudo neutralite. Mais les Chinois ne sont pas des idiots: en temps de guerre, les Etats Unis endettes ont besoin de l'epargne chinoise. Ainsi, la Chine assure sa puissance financiere future. L'Europe dans tout ca a peu pres autant de credibilite que le Marechal Petain face aux puissance de l'Axe.
Bien entendu, je souhaite que rien de tout ca n'arrive. Mais l'Histoire se repete inlassablement selon les meme schemas. Et a l'aube de 2011, tous les ingredients sont reunis pour aboutir a une guerre que la mondialissation rendra globale.
dimanche 25 avril 2010
samedi 24 avril 2010
Produire plus pour gagner plus
"Dear Dr. XXX,
I just watched a movie, Food Inc., and I thought you might be interested in it. It talks a lot about productivity and efficiencies in the food industry, and how smart people like us have optimized the whole process in order to meet the demand for cheap food.
What stroked me most is how we totally forgot about the product itself when we tried to solve OM issues like in the National Cranberry Case. We could have been talking of a slaughterhouse, it wouldn't have affected our recommendations even slightly. It’s scary to notice how focusing on technical issues prevents us from looking at the subject from a broader perspective.
Sincerely."
* Nous sommes en train de lire "The Goal" de Eliyahu Goldratt, un livre de management des opérations. Rédigé à la manière Socratique (c'est-à-dire, sous forme de dialogue: le "maître" pose les questions et "l'élève" trouve les réponses par lui-même), ce roman est à lire par tous ceux qui pensent qu'il faut produire plus pour gagner plus.