dimanche 21 novembre 2010

Christian Howes

Aller, un peu de douceur dans ce monde de brutes...

La semaine dernière, je suis allée à un concert de Jazz et l'invité était le violoniste jazzman Christian Howes (http://christianhowes.com/). Malheureusement je n'ai pas encore trouvé une version en ligne de ses improvisations mais ceci vous donnera une pêtite idée de ses talents (une petite idée seulement):



Créativité

Mon ancienne coloc m'a fait remarqué que je n'avais pas écrit sur mon blog depuis longtemps et depuis, j'ai envie de partager avec vous toutes les découvertes et discussions intéressantes que j'ai eu au court des derniers mois - et qui me tenaient éloignée de mon clavier (et de vous indirectement).

Parlons de religion (oui encore). Je ne suis fondalement opposé à l'idée qu'un Dieu puisse exister. Simplement, le simple fait que je ne sois pas capable d'expliquer certaines choses n'est pas une preuve que Dieu existe (à mes yeux).

Par exemple, j'ai déjà remarqué que j'ai généralement beaucoup de chance dans la vie. Suis-je bénie de Dieux? Peut-être - ou peut-être pas. De la même manière qu'on a depuis expliqué scientifiquement les éclairs et le tonnerre, peut-être qu'on jour on se rendra compte qu'avec tous ces flux et ions et énergies et je ne sais quoi d'autre dans nos corps, la chance est en fait une réaction mécanique à des échanges de flux ou une sorte de diffusion énergétique. Peut-être que certaines personnes sont comme des aimants qui attirent les bonnes ondes - sans pour autant contrôler ce phénomène. Peut-être que les cellules de nos corps sont vivantes et que lorsqu'elles sont en paix, elles tirent partie de tout ce qui interacte avec notre corps et lorsqu'elles sont en guerre, elles créent des cancers (prochainement, un article sur Les cellules cancereuses, terroristes de notre corps).

Enfin moi je dis ça, je ne sais pas. Soyons créatifs.

Il était une fois la vie

samedi 20 novembre 2010

Comme un bijou

Je ne veux pas vous affoler ou que vous pensiez que je suis en train de virer extrémiste (voire pire: cultivée), mais grâce à mes 7 colocs saoudiens, j'ai un aperçu instructif de la culture saoudienne et de la vision musulmane en générale et j'aimerais vous le faire partager.

[NB: pour votre information et parce que j'ai moi-même été obligée de vérifier dans le dictionnaire, "islamique" et "musulman" signifie la même chose (respectivement "relatif à l'Islam" et "adepte de l'Islam") - au moins étymologiquement parlant.
Après, il semblerait que dans le contexte post-9/11, "islamique" ait pris une connotation péjorative, probablement issue de la confusion entre "islamique" et "islamiste"( = islamique extrémiste). C'est fou de se dire qu'une des raisons peut être principale, au moins largement agravatrice, pour lesquelles la peur de l'islamique s'est répandue aussi rapidemment dans le monde repose sur une confusion lexicale. Et aussi sur une erreur de logique simplificatrice: "la plupart des terroristes sont musulmans" n'est pas équivalent à "la plupart des musulmans sont des terroristes" mais je pense que vous êtes au courant car vous êtes des lecteurs cultivés et brillants. Notez que l'Arabie Saoudite et le Pakistan sont régulièrement la cibles d'attentats (notamment en novembre 2003) où la population locale est la victime principale.]

En tant qu'Occidentaux, on a tendance à voir l'Arabie Saoudite comme une dictature où les droits de la femme en particulier sont peu respectés. Pour simplifier, les hommes forcent les femmes à se couvrir des pieds à la tête et à rester à la maison pour s'occuper des enfants et des tâches ménégères.

Une erreur fondamentale dans notre attitude consiste à juger une culture à travers le prisme de nos propres valeurs et à projetter nos attentes sur celles du peuple concerné. Nous sommes trop peu conscients de la place centrale du RESPECT dans la culture musulmane. En bon Français, difficile de concevoir que Liberté, Egalité, Fraternité ne soient pas les piliers de la société [NB: nous discuteront prochainement de l'état actuel de le liberté, de l'égalité et de la fraternité en France...]. Aux Etats Unis, la divergence est encore plus sensible: the Freedom of Speech (la liberté d'expression) est le premier amendement à la Constitution. Autant dire que l'ensemble des valeurs américaines est une pyramide inversée qui repose sur la seule liberté d'expression. Ceci est particulièrement important lorsque le fait que les femmes ne peuvent pas parler aux hommes en Arabie Saoudite est évoqué.

Bref, pour en venir aux faits, la femme est vue comme un bijou qu'il faut chérir et protéger. On peut être d'accord ou pas avec cette vision mais c'est la logique derrière le port du voile. Les femmes sont des bijoux qui attirent la convoitise des hommes qui les entourent et dissimuler ses atouts sous un voile est une forme de protection.
"Quid de la retenue de l'homme civilisé?" me direz-vous. "Quid de tous les viols qui arrivent dans nos sociétés occidentales?", je répondrais.
Concernant la controverse sur le port du voile en France, je comprend l'argument de ceux qui disent que la France est un pays laïc et que ceux qui souhaitent y vivre doivent s'adapter aux lois locales. Je comprend que le fait qu'une femme soit voilée puisse créer une certaine gène. Mon point de vue est le suivant: un chrétien porte une croix autour du cou. Est-ce que cela me dérange? Non. Un juif porte la coiffe juive (merci à qui pourra me rappeler le vrai nom). Est-ce que cela me dérange? Non. Une none porte une coiffe religieuse. Est-ce que cela me dérange? Non. Une musulmane couvre ses cheveux avec un foulard similaire à la coiffe de cette religieuse. Est-ce que cela me dérange? Non. Une américaine porte une jupe "ras-le-persil" pour sortir le samedi soir. Est-ce que cela me dérange? Non. C'est leur vie. Notre tenue vestimentaire est un moyen d'expression, qui sert parfois à montrer son appartenance à une communauté. Et alors?

Par ailleurs, le Coran est somme toute assez généreux envers les femmes qui divorcent (oui, le divorce est autorisé et oui, les femmes peuvent demander le divorce): elles peuvent garder la maison de leur ancien mari et tout les cadeaux qu'il lui a fait au moment du mariage :) Car la coutume une sorte de dot inversée: l'homme offre plein de cadeaux à sa femme au moment du marriage. Aussi, les femmes en Arabie Saoudite ont accès aux études supérieures et peuvent travailler.

Pour conclure, je ne suis pas en train de nier que les droits de l'Homme et de la Femme en Arabie Saoudite sont perfectibles. Je ne suis pas en train de prétendre que je suis devenue une experte de la culture saoudienne. Je ne suis pas en train de nier que certains musulmans adoptent des positions extrêmes qui menacent la paix dans le monde. Mais la religion musulmane repose sur des textes qui prêchent le respect et l'harmonie. La plupart des citoyens du monde musulmans regrettent chaque nouvel attentat islamiste qui les éloigne un peu plus d'un monde de tolérance - injustement.
J'aimerais que les gens essaient de comprendre les autres cultures au lieu de les comparer à la leur. J'aimerais qu'après avoir lu cet article, vous vous disiez "et si je faisais des recherches sur l'Internet pour en savoir un peu plus sur les différences entre la Torah, la Bible et le Coran".

mardi 16 novembre 2010

De l'avantage de la polygamie

Beaucoup en Occident dénoncent la polygamie comme une pratique dévalorisante pour le statut de la femme.

Je reconnaîs que le fait que la polygamie soit un privilège typiquement masculin est frustrant. Pour les besoins de mon argumentation, supposons que les femmes aient également accès à ce privilège.

Après 10 ans de mariage et 2 enfants, Madame est souvent fatiguée après le travail et Monsieur, exaspéré, prend une maîtresse. Qu'est-ce qui est moralement le plus condamnable? Mentir à sa femme et divorcer une fois la terrible nouvelle révélée, sans considération aucune pour leur deux enfants? Ou légitimer socialement et légalement le fait d'avoir une seconde concubine et valoriser l'honnêteté et l'importance de la famille?

Un autre exemple. Je me marrie. Mon mari est homme au foyer (il faut bien que quelqu'un s'occupe des enfants et des tâches ménagères). Mais je comprend que pour son épanouissement, mon mari aimerait travailler, au moins à mi-temps. Ne serait-ce pas génial si je prenais un deuxième mari, qui pourrait également travailler à mi-temps et s'occuper des enfants?

Un autre exemple. Je suis une business woman très occupée - mais une femme anyway (situation assez probable). J'ai envie d'avoir des enfants mais n'ai pas le temps dans ma carrière pour 9 mois de grossesse et le manque de sommeil qui accompagne les premières années d'un bébé. Je pense à l'adoption mais les démarches sont tellement longues et compliquées que finalement je ferais mieux de faire un enfant moi même. Ne serait-ce pas génial si mon mari épousait une deuxième femme, prête à avoir des enfants et à fonder une famille avec nous?

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Je comprend qu'on puisse s'opposer à la polygamie pour des raisons religieuses mais vraiment pas pour des raisons pratiques - même pas morales.

Women don't ask

La différence de salaire entre hommes et femmes pour des jobs similaires est aujourd'hui largement reconnue et dénoncée - même par les hommes (improbable, n'est-ce pas? Quand on pense à la vigueur déployée pour défendre la plupart de nos privilèges féodaux - comme la retraite à 60 ans -, on pourrait s'attendre à plus de résistance).

J'ai lu récemment un livre intéressant sur un fait trop peu évoqué: women don't ask. Mes chères lectrices, ne surestimez pas vos collègues et patrons : les allusions ne marchent pas avec le sexe fort. Si vous voulez quelque chose, dites-le. N'attendez pas d'aide. Demandez ce que vous devez faire pour obtenir ce que vous voulez.

Just saying.

The more you fail, the more successful you are

Depuis Septembre, je donne des cours de soutien à l'Université. La plupart de mes étudiants sont brillants. La seule raison pour laquelle ils sont là est leur peur viscérale de se tromper. Ils ont tellement peur de se tromper qu'ils ne tentent pas de proposer leur solution.

Ce qui m'a fait réaliser une valeur importante de faire du poney quand on est petit.
Ma mono d'équitation nous disait toujours "plus on tombe, meilleur cavalier on est". Chaque chute était une célébration (celui qui tombait devait apporter un gâteau la semaine suivante). On avait des concours de la meilleure chute. Je me souviens d'avoir été particulièrement fière après une séance où j'étais tombée 8 fois d'affilée (mon poney n'avait jamais fait de saut d'obstacles et lui aussi préférait s'arrêter devant l'obstacle que de sauter).

Je pense qu'il y a quelque chose de fondalement dégénérant dans nos systèmes scolaires. Les élèves sont sanctionnés pour leurs erreurs, quand chacune d'entre elles devrait être une célébration, car plus on se trompe, plus on apprend.


vendredi 10 septembre 2010

Pierrot's visit

Yosemite

Pierrot est arrivé le mercredi 18 août. Vendredi, on louait une voiture pour rejoindre Amélie-Mélo et Mien-Mien son copain à Yosemite National Parc. En décembre dernier, on était partis tout les 4 au ski et l’ambiance ayant été plutôt joviale, je me réjouissais de renouveler l’expérience. Deux de leurs potes de leur école d’œnologie, également en stage dans la Napa Valley, les accompagnait: Audrey - surnommée Hercule plus tard sans la soirée comme vous l'apprendrez ci-dessous après moultes rebondissements à couper le souffle- et Ghilhem. En fait Ghilhem, c’est pas son vrai prénom mais je ne m’en suis rendue compte que le lendemain. Son vrai prénom c’est Guillaume.

Donc avec Pierrot, on loue la caisse, on part gaillardement à 1pm un vendredi aprem de LA, autant dire le suicide routier vu les bouchons qui sévissent déjà en temps normal. On fini temps bien que mal par arriver, 9 heures plus tard, dans le noir complet, par une petite route même pas goudronnée. Tom-Tom et moi nous sommes engueulés pour la première fois, ça a jeté un froid (Tom-Tom, c'est le GPS). Heureusement qu’on avait regardé sur l’Internet pour être sûr. (ça a commencé à tourner au vinaigre quand Tom-Tom était jaloux de Google Maps et m'a demandé des explications). Bien sûr, pas de réseau, pas d’accueil, l'emplacement qui était sensé être réservé… ben on savait même pas comment il était sensé être réservé, donc on s’installe et on attend nos copains qui arrivaient du Nord (pas du Pôle Nord mais Napa c’est au Nord-Est de San Francisco Donc par rapport à Yosemite, ils venaient du Nord et nous du Sud-Est)... Je pensais sérieusement qu’ils n’allaient jamais nous trouver mais ils sont arrivés vers une heure plus trad. Un petit coup de rosé, on monte les tentes et au lit.

On a eu trop froid de chez trop froid. J’avais un peu peur car juste avant que Pierrot arrive, j’avais fait une méchante angine. Le médecin me dit de me reposer et moi je vais camper au bord d’une rivière par 12° (Celsius, pas Fahrenheit) (ça fait un an que je la fait, la blague des degrés, et je ne m'en lasse pas) (oui car aujourd'hui, c'est mon anniversaire d'un an aux Etats-Unis) (avant ça, j'ignorais l'existence des degrés Fahrenheit) (je rigole). Normal (avec toutes les parenthèses qui précèdent, la remarque perd de son impact mais relisez et vous comprendrez).

Lendemain, levé tranquille, rando, RAS. Le soir en revanche, trop sympa. On a acheté des steaks et ramassé du bois, fait un feu de camps et picolé du rosé avec des chips et des baby carottes, c’était trop coule.

Et aussi j’ai oublié de préciser qu’il n’y avait ni eau ni électricité donc on s’est lavés dans la rivière, c’était trop pittoresque (et froid). Trop coule. Le lendemain on est remonté au Nord vers Yosemite Valley puis on est rentré à Napa.

Cf. post précédent: Yosemite - trucs et astuces


Napa Valley

J’ai appelé Lauren, ma pote de Portland qui a emménagé à Sonoma en juillet pour rejoindre son copain Adam. On est allés boire un café tous les 4 avec Pierrot la Lune qui est tombé amoureux ni une ni deux de Lauren et ensuite on est allés à Petaluma. Petite visite, déjeuné en terrasse chez un indien végétarien trop bon et larguage des amarres. Dirction San Francisco 'avec un petit arrêt à Sausalito quand même)!

San Francisco

On restait chez Dan, un couch surfer gai ("hum... tu crois qu'elle veut dire joyeux?") plutôt sympa. Hormis les attractions touristiques traditionnelles (Haight street, Castro, Mission, Fisherman’s warf, Chinatown), Pierrot et moi avons eu la chance d’assister à un magnifique coucher de soleil, à un spectacle de rue hilarant donné par 4 artistes anglais et à match de baseball sensationnel. Et aussi je me suis baignée, chose improbable à San Francisco même au milieu du mois d’aout. Pour le coucher de soleil, on avait décidé d’aller en direction du soleil (pas fous les bourdons) et on s’est retrouvés au sommet de Twin Peaks, un des points de vue les plus chouettes de SF et chaudement recommandé par notre couch surfer Don mais on n’avait pas trop envie de chercher où c’était donc on avait poliment mais négligeament hoché la tête en signe de reconnaissance.

Lauren nous avait dit qu’elle allait avec ses collègues voir un match de baseball et qu’elle essaierait de nous faire rentrer. Comme elle n’a finalement pas pu, on a acheté des billets à $15 à des mecs dans la rues (moins cher encore « officiellement » disponibles, même après le début du match : $22 hors taxes) (j'aimerais avoir un logo "trucs et astuces" rouge qui clignote quand je vous donne des bons plans comme ça) et on s’est posés… ben en fait, juste en face du match car il n’y avait pas tellement de monde. Il y a eu 23 home runs, du jamais vu de mémoire de mouche. En général, un match avec 5 home runs est un bon match. Et surtout, la bonne surprise : on arrive totalement par hasard et contre qui jouaient les San Francisco Giants? Contre les Cincinnati Reds ! Du coup j’étais la seule dans une mer orange à arborer mon écharpe rouge. Après 9 sets, les deux équipes étaient à égalité : 11 vs 11. Prolongations. Et c’est finalement… Cincinnati qui a gagné !! Trop chouette fais-toi des couettes.

Santa Cruz

Juste après la fin du match, on est partis pour Santa Cruz afin de rejoindre Ghislain, Thomas et Pierre, un ami de lycée de Ghislain. On a fait un bon fire sur la plage, avons bu du jus d'orange dans la voiture en jouant à King, avons tentés d’aller en boîte et avons – re : comme des galériens- dormi dans nos voiture de location respectives. Ce n’est que le lendemain que tu te rends compte que quand les passants et les serveurs du starbucks commencent à te regarder comme les SDF locaux, il est temps de prendre une douche et de te laver les cheveux. Il faut aussi dire que Pierrot et moi portions les même jeans depuis de début de notre road trip et que rien que la session « chercher du bois pour le feu de camps / cuisson des steaks » à Yosemite avait transformé nos jeans respectifs en guenilles.

Santa Barbara

Après une session plage des plus sympathiques le lendemain avec les gars, où Pierrot et moi avons brulés comme des cierges, direction Santa Barbara. Joey, que j’avais rencontré lors de mon précédent séjour, nous accueillait à bras ouverts. De nouveau, soirée très agréable passée à errer dans les rues du campus. Ça peut sembler glauque comme ça (« quand on arrive en ville, on fait fuir les passant… ») mais en fait la plupart des personnes d’humeur festives étaient aussi dans la rue et on a bien rit.

Los Angeles

Il était temps de fêttoyer (faire la fête en vieux français). Quoi de plus banal que d’aller en boîte à Hollywood finalement ? Comme ma dernière tentative s’était soldée par un échec misérable (on était 15, personne ne savait où aller et quand on a finalement fixé notre choix sur une boîte et négocié la cover entrance à $25, il était 1h du matin et ça ne valait plus la peine d’entrer [NB : les boîtes ferment à 2h aux Etats-Unis] [un des nombreux points positifs que mon papa a trouvé au pays d'Oncle Sam]. Donc je dis à mes potos de choisir et qu’on les suivra aveuglément quel que soit leur choix.

Le Voyeur. Hum. Allons sur Yelp (www.yelp.com), site internet de revues par des consommateurs. Price Range: $$$ - normal. Extraits : « First time seeing topless dancers », « racist place », « Me: "How long will it take to get in?" - Bouncer: "You should've came with white girls instead of asian girls."”, “My friend got bottle service (2 bottles = $1,100), so we had no problem getting inside”, "hot crowd, they don’t let ugly people in”, “This club is amazing. There are topless "dancers" acting out S&M scenes throughout the night on one of the side stages, there's a half-naked girl hanging from a net across the ceiling and at one point I walked to the bathroom and pretty much just stopped dead in my tracks to watch two girls simulating oral sex in a glass case.” … Hum. Parfait pour mon petit frère et David donc.

Malgré mon insistence, Pierrot décide de mettre jean bleu clair, polo rouge et basquettes… On arrive, c’est… comment dire. Un poulailler de luxe à l’entrée. Des pouffettes blondes décolorées, taille mannequin et robe de ***. Le polo rouge de Pierrot sort un peu du lot. Comme il me l’a fait justement remarquer après coup, on s’est pas fait jeter, ils ne voulait juste pas laisser entrer les garçons. Certes. Vous aurez donc compris qu’après avoir attendu 15 minutes, la videuse (rien à voir avec un camionneur, plutôt la CEO d’une agence de mannequin) nous dit : « combien de personnes ? 8 ? Les filles, c’est bon, les gars vous attendez ». Du coup on s’est rabattus dans un bar un peu plus loin, sympathique mais PAS UNE BOITE et moi je commence sérieusement à en avoir marre de pas trouver d’endroit pour danser aux US. Bref, bonne expérience.

San Diego, ou les aléas du covoiturage

Comme ma copine Karine venait d’arriver à San Diego, on s’est dit qu’on lui paierait bien une petite visite. Nous voilà sur craigslist (www.craigslist.org) à chercher des rideshares (= covoiturage). Après un faux plan foireux, on se retrouve avec un chauffeur perso qui vient nous chercher et nous dépose tels des stars de cinéma pour la modique somme de $25 par personne.

Petit tour au centre ville, à Balboa Parc, à la piscine et même pas à la plage auront rythmés ce séjour San Diegotien.

Las Vegas, ou les aléas du covoiturage bis

Ma copine Karine nous avait accompagnés à Santa Monica pour rencontrer ma super maître de stage que tellement elle est sympa, tout le monde veut lui parler et aussi un petit peu pour aller à Las Vegas avec nous pour avoir la classe de Vegas. Fort de notre successful expérience avec Scott le chauffeur-facteur, on s’est dit qu’on allait renouveler l’aventure pour Vegas. Cruelle erreur. A l’aller, un faux plan – heureusement contrebalancé par la découverte dernière minute de Ryan, un mec trop coule qui nous a demandé $20 – pour nous trois. Au retour, autre histoire. Heure et lieu du rendez-vous confirmés, à 2pm le mec ne se pointe pas et me raccroche au nez quand je l’appelle… grrrr. On fini par opter pour un bus Greyhound (http://www.greyhound.com/) et on a supplié mon ancien coloc David de venir nous chercher parce que pour le coup, Downtown LA, c’est vraiment un nid d’espions. Comme David c'est un mec en or, on a même eu le droit de dormir chez lui. Je l'adore.

Dernières courses, derniers repas "en famille" et Pierrot a repris un avion pour la France. C'étaient de bonnes vacances.

jeudi 9 septembre 2010

Yosemite - Trucs et Astuces

Avec mon frérot et des amis bourguignons, nous avons découvert un petit camping charmant proche de l'entrée sud du Parc Yosemite: Soquel Campground*.


C'est assez tricky pour y arriver, petite route même plus goudronnée sur la fin et qui tortille pendant une dizaine de miles... on a failli faire demi tour plus d'une fois (mais il n'y avait pas assez de place ;). Le camping est sympa, rustique: pas d'eau, pas d'électricité (prenez des lampes torches et de quoi couper du bois) mais on peut se laver dans la rivière c'est charmant.


Ma pote avait réservé (et payé) en ligne, je crois que c'était dans les $36 la nuit (pour 2 voitures et 6 personnes).

L'entrée du parc coûte $20 par voiture, valable 7 jours. Gardez le tiquet de caisse car si vous faites assez de parcs pour atteindre les $80 (même si les 7 jours sont passés), ils vous l'échange pour un pass annuel.

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dimanche 1 août 2010

Portland and Canada

Mes chers admirateurs secrets,

Je sais que vous aimez les photos plus que tout mais je n'ai toujours pas réussi à amadouer Picasa.

Je reviens d'un business trip de 10 jours avec ma super boss Fran-Fran. On est allées à Portland pour l'International Pinot Noir Celebration (IPNC pour les intimes) puis on a fait le tour des wineries en British Colombia au Canada. Les photos sont sur Facebook.

Si vous ne devez retenir qu'une photo de ce voyage, ce sera celle-là:


mardi 20 juillet 2010

Résultats du sondage sur les quartiers de LA

Santa Monica est une ville à part entière alors que Beverly Hills, Venice and Hollywood sont des quartiers de LA.

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Trop facile.

San Diego

Je suis d'humeur bavarde et mon expérience diaporama avec Picasa me laisse un peu sur ma faim. Alors je vais vous dire tout ce qu'on a fait avec Alex ce week end:
- on est allé à San Diego
- on a roulé 6 heures dans les bouchons comme des vrais américains
- on a dormi à l'auberge de jeunesse et sommes sortis avec Toschi le Brézilien Japonais qui avait son anniversaire le même jours que moi (que de points communs)
- on est allés à la gay pride puis à Balboa Park qui est un immense jardin avec plein de musées (mais on n'est pas allés dans les musées parce qu'on n'aime pas trop se cultiver)
- on est allé sur une plage secrète connue seule de mon ami Mike (et de tous les San Diegonais), ami proche que j'étais ravie de revoir puisqu'il m'avait énormément manqué depuis la fois où on s'était rencontré, il y a un an dans une soirée dans le sud de la France
- on est allés guincher à OB (Ocean Beach pour les intimes)
- on a dormi chez des couch surfers trop chouettes qui nous ont emmené au Farmer Market le dimanche matin.
- on a fait les pilotes pour rendre la voiture de location en temps et en heure et après j'ai du faire les yeux doux au monsieur de l'agence car on avait quand même une heure de retard (mais je ne me suis pas trop forcée quand même)

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Un bon week end.

lundi 19 juillet 2010

Un test de diaporama

Comme je suis une chouette nana et que je sais que vous aimez bien les photos, je vais vous faire partager mes dernières aventures en photos:



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Comme je suis pas trop un génie de la bouteille de l'Internet, est-ce que quelqu'un pourrait me dire comment on fait pour:
1/ sélectionner plusieurs photos à la fois pour les télécharger sur Picasa?
2/ ne sélectionner qu'un seul album photo pour le diaporama?

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Je m'auto-répond: 1/ quand on utilise Chrome, on ne peut télécharger qu'un maximum de 5 photos à la fois... c'est trop nul.

mardi 13 juillet 2010

Trocoule

Un petit sum-up (=résumé) de ma vie ici depuis que je suis arrivée:
- le matin, on faire notre jogging matinal sur la plage avec Françoise, les mouettes, les surfeurs et le soleil (enfin, depuis aujourd'hui on a le soleil) (d'habitude, la brume se lève en fin de mâtinée). A noter que plus il y a de soleil, moins il y a de surfeurs - étrange. A croire que leur combi en néoprène amplifie les UVA et qu'ils ont peur de finir tout rôtis.
- après le jogging, petite séance de body-board pour se remettre les idées en place.
- avec Françoise, on a plus d'une passion commune. Comme celle de ramasser les jouets et chaussures perdus sur la plage et les ramener avec nous. On les cloue à la barrière. c'est un peu notre Mur des Lamentations.

Le soir, on sort.
On va à des concerts sur le Pier de Santa Monica le jeudi soir, au cinoche, des fois je retourne en vélo (Françoise m'a prêté son vélo) et des fois je sors qvec David et ses copains. Et des fois on fait un feu dans le jardin et on invite des gens et on fait griller des saucisses et des machmallows. Et des fois je pars en week end imprévu avec des gens rencontrés dans la rue.

lundi 12 juillet 2010

Santa Barbara

Quand mes parents et ma tante était encore à Los Angeles, on cherchait un arrêt de bus. Comme les Américains sont des gens tout ce qu'il y a de plus serviables, un jeune homme (Raphael, on l'apprendrait par la suite) se propose immédiatement de nous aider. Comme le hasard fait bien les choses, il se trouve qu'on était au bon endroit et que lui aussi attendait le bus (mais pas le même) (nous c'était un bus pour touristes et lui c'était un bus pour vrais gens).

On parle, le courant passe bien, on échange nos numéros (c'est courant aux USA d'Amérique - c'est un peu comme une marque de politesse ici, on se parle 3 secondes, on échange nos numéros et on se rappelle jamais) (enfin, c'est d'autant plus courant quand tu es blonde à forte poitrine) (avec un accent français) (et l'air perdue).

Samedi aprem, Rafi m'appelle, il part à Santa Barbara dans 2 heures, au programme fièvre du samedi soir et finale de foot le dimanche matin, est-ce que je veux venir.

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J'étais jamais allée à Santa Barbara. Je ne pouvais pas refuser.

En regardant le match de foot

vendredi 9 juillet 2010

Road trip - Journal de bord

Lundi 7 Juin
Arrivée à San Francisco. Couch Surfing (CS) à San Jose chez Billy Le Calme.

Mardi 8 Juin
Visite de San Jose avec Billy – gouttes de rosée sur l’herbe. Me dépose à Oakland. Je finis mon exam de compta. CS chez Jessica et Dave. Bouffe méditerranéenne et soirée film (bizarre sur un transexuel, j’ai oublié le titre) avec 2 autres CS super sympas. Dave acteur de LA qui s’est reconverti en prof de jonglage. Aimerait enseigner la bio l’an prochain.

Mercredi 9 Juin
Visite de San Francisco à vélo, soirée escalade et repas chilien traditionnel, pas mal pour mes premiers pas sur la terre San Franciscaine.

Jeudi 10 Juin
Réveil lent et difficile. Aller chez mon hôte suivant, Emmanuel, à Pacific Heights, le quartier chicos de SF. Promenade au Paradisio et aller voir Bettlejuice au cinoche en plein air au Park Dolores. Moi j'adore les pique nique et parler avec des gens et partager les baby carottes, c'est trop cool. Et aussi en Californie il y a plein de gens qui boivent dans les lieux publics; ça vous paraît normal, vous Européens, de sortir la bouteille de rouge de votre panier en osier pour accompagner le camembert sur la couverture à carreaux Vichy mais nous Américains, on fait pas ça et encore moins dans le Mid-West (mon ex-coloc Manu le Merlu en sais quelque chose).

Vendredi 11 Juin
Visiter avec Johanna la suédoise. Haight /Ashburry puis Castro puis Mission puis peintures murales puis diner des pies puis boire un verre puis rentrer à pied.

Samedi 12 Juin
Rencontre de Claire – recherche d’un institut de beauté ;) Chinatown. Galleries in Geary Street. Arrivée des parents à 2h30. Piscine puis aller à pied à Fisherman’s warf et pique niquer des trucs à touriste à Pier 41 :/ Coucher les parents puis faire la tournée des bars avec Claire et ses potos à Mission.

Road Trip - Itinéraire

Après une petite semaine d'avant-goût à San Francisco, j'ai retrouvé avec une excitation non dissimulée mes parents à Union Square.

Ci-dessous le programme qui nous attendait alors pour les trois semaines à venir:

San Francisco: 3 jours

Santa Cruz - Monterey, CA

SEQUOIA PARK - Three Rivers, CA

WEST YOSEMITE PARK - EL PORTAL, CA

MAMMOTH LAKES, CA

DEATH VALLEY, CA

LAS VEGAS, NV

ZION PARK, UT

BRYCE CANYON, UT

LAKE POWELL - Page, AZ

MONUMENT VALLEY, AZ

GRAND CANYON, AZ

LAUGHLIN, NV

LOS ANGELES, CA

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Vous avez déjà l'eau à la bouche et pas encore vu les photos. Je vous prépare un petit diaporama (ce qui devrait me prendre 7 jours pleins vu la prouesse technologique que cela représente).

Réponse du sondage "Qui est né en Ohio?"

Thomas Edison, les Orville Wright et Neil Amstrong sont tous nés en Ohio (respectivement à Milan, Dayton et Wapakoneta).

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Invention du téléphone, construction du premier aéronef, premiers pas sur la Lune... La volonté de fuir l'Ohio produit de grands effets.

A l'ouest...

Hola les cocos,

Je vous ai délaissés pas mal ces derniers temps. Ceci ne va pas durer. Je vais vous raconter mes super vacances dans le Far West (photos à l'appui) puis je vous parlerai de mon nouveau stage surf et paillettes à Los Angeles .

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Vous allez regretter d'avoir eu de mes nouvelles.

samedi 22 mai 2010

Les français sont-ils blasés?*

Those blasé French

I was using the word blasé in a bit of writing today, and I immediately began to wonder whether there was a non-French synonym I could use. The first candidate that came to mind wasnonchalant. Also French. Ditto insouciant. What is it with these French, anyway? Why does a language with so few words have so many words for being half-assed?

http://www.cynicalnation.com/2004/04/those_blas_french.html


Mon copain Samumu me demandait récemment mon avis sur la question. Après la confrontation enrichissante avec un jury d'Audencia, qui comparait mon parcours à du tourisme (ben oui, j'ai travaillé un an en Allemagne, je suis revenue en France, maintenant j'étudie aux Etats Unis... pas très mature tout ça) et m'encourageait à être plus "réaliste" concernant mon projet professionnel ("travailler chez Google... vous savez ce que ça veut dire Mademoiselle? Vous m'auriez dit le Crédit Agricole de Niord, je veux bien, mais là..."), je serais tentée de dire... hum, peut être.

Ce que j'ai appris au cours de ces quatre dernières années, c'est que quand quelqu'un se lance dans un projet fou, la majorité des gens tentent de l'en dissuader. Les plus belles choses que j'ai faites dans ma vie ne seraient jamais arrivées si j'avais suivi l'opinion de la majorité. Et c'est à Audencia, dans les associations étudiantes en général, que j'ai rencontré le plus de soutien, d'émulation. C'est d'autant plus encourageant de porter des projets fous lorsque d'autres ont réussi avant vous et que tous les gens qui vous entourent font de même. Oui ce sont des étudiant de 20 ans qui organisent la Course Croisière Edhec (budget: 1.6 millions d'euros), oui ce sont des étudiant de 20 ans qui ont lancé les programmes d'ouverture des Grandes Ecoles aux étudiants défavorisés (Pourquoi Pas Moi, BRIO), oui ce sont des étudiants de 20 ans qui sont à l'origine de la plupart des projets humanitaires et socialement responsables...

Je m'éloigne du sujet. Le français est-il blasé, indifférent à ce qui l'entoure?




* Source: Samumu

vendredi 14 mai 2010

Apres le trailer "ce trimestre se passe a merveille...", le film*

A la demande de mon lectorat, aujourd'hui, un post un peu plus leger que mes prognostiques de IIIe guerre mondiale.

Je ne sais meme pas par ou commencer. Je me suis inscrite a Netflix, c’est trop cool et c’est meme pas cher. Ca me pourris la vie en fait, je n'arrete pas de ragrder des films. Je ne sais pas si ca existe en Europe mais quoi qu’il en soit pour $9 tu peux regarder tous plein de films et meme quand t’aimes bien et bien tu mets tes etoiles et apres ils te proposent des films c’est trop chouette. Je suis en train de faire du Word-of-Mouth Marketing comme vous pouvez le constater. Je ne suis meme pas payee. Le reve pour Netflix. Deformation professionnelle, desolee. Je vois des HBR (Harvard Business Review) case partout, j’en reve la nuit, c’est horrible.

Donc ce semestre, c’est trop de la balle parce que: j’ai seulement 16 credit hours (au lieu de 22 au dernier semestre). Pour vous donner une idee, 22 credit hours, c’est le rythme prepa. 16, c’est la fac de madecine ou de droit (pas la premiere annee toutefois, qui se rapprocherait des 22 si mes impressions sont bonnes). Audencia, je pense que c’est 10 credit hours en termes de charge de travail ;) Nos profs et les matieres sont trop cools, genre operation management et optimisation. Je vous vois sourire mais ce n’est pas ironique. Ca fait du bien de refaire des maths un peu (qui eu cru que je dirais ca ;), de se servir de son cerveau, au lieu de ces *** de cours de marketing ou tu passes ton temps a parler de la gamme de shampoings de Procter&Gamble -alors que moi je n’achète pour les produit top budget (ici, c’est “value”)- ou encore des produits Apple en tous poils en tous genres. A croire que Steve Jobs verse des fonds secrets a l’Université de Cincinnati. Et rien a voir mais il fait beau et je joue au foot et je fais du velo tout le temps. En resume, moins de taf qu’au dernier trimestre, des cours cool, du soleil. J’ai meme recommence a lire (autre chose que des HBR case).

Et aussi j'ai depuis quelques semaines un bon ami et ca c’est vraiment top. Au debut, j’ai eu une periode de doute, genre « est-ce que c’est une date ? est-ce que c’est mon boyfriend ? comment je sais ? », et puis le temps passant, le flou artistique s'est dissipe. Le paradoxe des relations a l'americaine me laisse encore perplexe. J'ai du mal a comprendre comment ils peuvent etre aussi directs dans leur relations professionnelles et aussi confus dans leur relations personnelles.

Je sens que vous fremissez d'exitation. Vous voulez du potin... Hum. Brève description: acteur. Il est donc sensible, cultive et ouvert d’esprit. Il est drôle a ses heures ; ce n’est pas un gai luron mais il fait dans la finesse. C’est un romantique. Ca lui offre une facon differente de percevoir les chose. Je ne sais pas si vous avez vu « Dirty pretty things » avec Audrey Tautou. Je ne vous révèle pas l’intrigue mais a mes yeux, la morale est un peu dépressive. Genre si tu n’es pas ne au bon moment, au bon endroit, tu es fucked up. Pour le reste de ta vie. Ca ne veut pas dire que tu ne peux pas être heureux, mais tu galèreras. Pour K., la morale c’était « tout est bien qui fini bien, ils ont tous les deux réalisé leur rêves ». « - Ok mais a quel prix… – But she got over it. » Et la il faut que vous me disiez si vous voulez voir le film ou pas mais tout ce que je peux dire c’est qu’il y a des choses dont tu ne te remets jamais vraiment. Life is going on, for sure, il y a des choses qu’il vaut mieux oublier pour qu’elles ne te pourrissent pas au quotidien mais dont tu ne te remets jamais vraiment. Mon point de vue. L’intérêt avec K. c’est que ca me force a m’ouvrir a une perception totalement différente et que jusqu'à présent, j’ai encore cette retenue qui m’empêche de me laisser vraiment aller quand on discute et qu’on n’est pas d’accord (ce qui est une bonne chose, j’en conviens).

Changeage de sujet sans transition
Il y a deux semaines, je vais a Louisville (a 2h en voiture de Cinci) avec des copains pour voir un Derby. On part a 9h et tombe en panne a 11h. L’assistance vient nous chercher, on décide de louer une voiture, on arrive a Louisville a 16h. La dernière course de chevaux étant a 17h, on fait notre barbuc apres la denriere course. A 20h (je n’avais pas encore mange de la journée), les gars arrivent finalemtn a allumer le feu pour le barbuc. C'etait bien chouette. Apres on est aller en ville et il y avait un concert de Three Goes Down (groupe de rock connu apparement; pas par moi...). On est rentre a 6h du matin =)
Et aussi le week end dernier, Yara, Guigui, un pote de Guigui et moi sommes alles faire de la randonnee et camper a Red River Gorge, dans le Kentucky encore. C'etait troffun (NDLR: neologigisne qui signifie "trop fun"). Ca fait du bien d'etre avec des arbres, de faire un feu de bois et de faire griller des marchmallows et des saucisses sur des branches ramassees par terre... =)

Maintenant, place aux rebondissements a la Maison de l’Amour. Haha, je rigole mais vraiment, entre les histoires de couple de mes colocs, mes histoires, les gars (cf. photo a l'article sur mon anniversaire), cet appart est digne d’un scenario de sitcom. D’ailleurs je pense que je vais écrire une trame d’histoire. Je pense que les personnages principaux pourraient émettre des réserves. Car ce qui donne leur saveur aux rebondissements, ce sont les secrets qui les entourent, les confidences et surtout, les différentes façons de percevoir exactement les mêmes évènements pour chaque personne. Par exemple, il y a un cette nuit ou l’appart était le théâtre d’une tragédie.
J’avais gagne une soirée VIP (oui je sais, trop la classe internationale) (en fait, tout le monde en gagne c’est naze) au Blackfinn, un bar down town. Déjà, la soirée avait bien commence parce que l’happy hour était de 9h a 11h et les gars ne voulaient pas y aller « trop tot » donc on a fait deux groupes et ils nous ont rejoint plus tard. On picole, on danse, avec Yara ma coloc on va voir dans le bar a cote, on se marre, certains partent, je reste avec IB notre copain Pakistanais, Joce (une canadienne que j’ai rencontrée par CouchSurfing) arrive, on danse, comme je suis un peu pompette, je decide de rentrer aussi en navette. Ca c’est cool la navette, ca nous évite d’avoir a payer le taxi. Yara est deja a l'appart, IB et Sara debarquent peu apres moi, puis Guigui, pour le moins emeche. Lui et les gars sont alles dans un bar a poules, les autres y sont encore. Guigui, qui ne dort jamais chez nous, ne peut vraiment pas rentrer chez lui en velo donc je l’emmene dans la chambre de David qui n’est pas la (David et Emily viennent juste d'etre diplomes donc ils sont alles a New York et Los Angeles pendant un mois pour passer des auditions et se trouver un agent; si c'est pas la classe ca :). Pour une raison que j’ignore, je laisse mes tongs dans sa chambre. Le lendemain matin, Manunu croit que Guigui et moi avons couche ensembles (a cause des tongs, pièce a conviction). Je lui dit que non, « j’ai dormi ici » (je lui montre la chambre ou j’ai dormi). Or, c’est précisément LE soir ou Yara et moi avions décidé de changer de chambre (depuis septembre, j’avais la grande chambre et il était prevu qu’on échange a la moitie de l’annee) . Donc la chambre que je lui montre est encore, dans l’esprit de Manuel, la chambre de Yara. Du coup il ne comprend plus rien et me demande si j'ai couche avec Yara… HAHAHA.

Aller une derniere pour la route. Le week end dernier je vais a un barbeukiou d’une fille de ma classe. Elle a fait des études de design avant de faire le MBA, donc il y a plein d’etudiants de DAAP (le département d’architecture, de design et d’urbanisme). Je fais des rencontres et a un moment je vois un type, le sosie d’un mec que j’ai rencontre 10 minutes plus tot, juste pas habille pareil. Je lui demande s’il a un jumeau. Non non, il a juste enlevé son pull.

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*Copyright Lucemette B.

lundi 10 mai 2010

En vrac

Mon Dieu que le temps passe vite quand il fait beau.

Il m'est arrive des tas d'aventures extremement exitantes depuis la derniere fois qu'on s'est donne des nouvelles.

Pour commencer, mon PC est decede - d'ou le manque lancinant d'accents sur mes mots.

Aussi, je suis allee voir le Cirque du Soleil et c'est chouette comme une tartine de nutella trampee dans du jus d'orange.

Je m'etais momentanement coupee du monde en arretant de lire les actualites. Mais j'ai pris peur. J'ai pris peur devant la montee des sentiments communautaires en France. J'ai pris peur devant le shema trop bien connu de crise economique mondiale qui debouche sur une guerre. Detresse economique, montee des nationalismes... a cote de ca, l'Iran qui continue ses petites experiences avec le nucleaire. La Russie que l'Europe n'ose contrarier a cause du gaz dont on ne peut se passer. Est-ce que c'rest normal de laisser un pays aussi puissant (quoi qu'on en dise), au moins important d'un point de vue geopolitique, re-sombrer dans la dictature comme un heroinomane rechute? Supposons que l'Iran ait a disposition l'arme nucleaire et s'allie a la Russie contre un ennemi commun, Israel et le monde occidental super materialiste conduit par les Etats Unis qui ont plonge le monde dans la crise actuelle. Teheran "raye Israel de la carte" (selon les propres voeux de Mahmoud Ahmadinejad) avec l'aide de la Russie, les Etats Unis n'ont d'autre choix que d'intervenir, entrainant l'Otan dans son sillage. Les extremistes de tout bords profitent du bordel pour attaquer les Etats Unis au flancs. La Chine ne veut pas se mouiller (reaction classique de toute nouvelle puissance a l'aube de son apogee), prolongeant les hostilites par sa pseudo neutralite. Mais les Chinois ne sont pas des idiots: en temps de guerre, les Etats Unis endettes ont besoin de l'epargne chinoise. Ainsi, la Chine assure sa puissance financiere future. L'Europe dans tout ca a peu pres autant de credibilite que le Marechal Petain face aux puissance de l'Axe.

Bien entendu, je souhaite que rien de tout ca n'arrive. Mais l'Histoire se repete inlassablement selon les meme schemas. Et a l'aube de 2011, tous les ingredients sont reunis pour aboutir a une guerre que la mondialissation rendra globale.

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PS le 26 Mai 2010: "Les Etats-Unis ont étendu les activités de leurs forces spéciales au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Afrique de l'Est pour tenter de briser des réseaux hostiles, affirme le New York Times, citant un document militaire. L'objectif est de "pénétrer, perturber, vaincre ou détruire" Al-Qaida et d'autres groupes notamment en Iran, en Arabie saoudite et en Somalie, précise ce document, selon le journal américain. [...] Des responsables de la défense indiquent au quotidien que l'ordre secret, approuvé en septembre par le commandant américain, le général David Petraeus, permet des opérations de reconnaissance avant une éventuelle action militaire en Iran si la tension continue de monter autour du programme nucléaire de ce pays."

samedi 24 avril 2010

Produire plus pour gagner plus

Sur les recommandations avisées de mes chers parents, j'ai regardé hier Food Inc. :


Pour votre bien, mes pensées sur le sujet ont été rédigées en anglais (pour de vrai, j'étais choquée alors j'ai écrit à mon prof de "operation management" et voici une version améliorée de mon email et comme je suis une nana lazy, je traduit pas).

"Dear Dr. XXX,

I just watched a movie, Food Inc., and I thought you might be interested in it. It talks a lot about productivity and efficiencies in the food industry, and how smart people like us have optimized the whole process in order to meet the demand for cheap food.

What stroked me most is how we totally forgot about the product itself when we tried to solve OM issues like in the National Cranberry Case. We could have been talking of a slaughterhouse, it wouldn't have affected our recommendations even slightly. It’s scary to notice how focusing on technical issues prevents us from looking at the subject from a broader perspective.

I haven't read all books by Eliyahu Goldratt* but I believe he's done some work on thinking processes. Which leads me to my own thoughts about how the biggest human tragedies happen, about how making very smart people working on technical issues ends up in producing the atomic bomb, optimizing travelling routes to concentration camps or feeding cows with dead animals.

Sincerely."


* Nous sommes en train de lire "The Goal" de Eliyahu Goldratt, un livre de management des opérations. Rédigé à la manière Socratique (c'est-à-dire, sous forme de dialogue: le "maître" pose les questions et "l'élève" trouve les réponses par lui-même), ce roman est à lire par tous ceux qui pensent qu'il faut produire plus pour gagner plus.

mercredi 21 avril 2010

I like

Je m'apprêtais à vous raconter comment le vol d'identité est chose courante aux Etats Unis. Puis en fait non. Je vais plutôt vous raconter ma vie.

Ce semestre, on a 1000 fois moins de boulot qu'au dernier semestre. Les matières son intéressantes. Les profs sont géniaux. Il fait beau. Je fais du foot un jour sur deux, les autres jours j'ai piscine, et je suis toute bronzée. J'aime.

lundi 12 avril 2010

Heaven Can Wait

Charlotte Gainsbourg "Heaven Can Wait" from Beck Hansen on Vimeo.

Lapin


En fait "cuniculaire" n'est pas un adjectif mais un nom:

Terme de zoologie
. Nom d'une famille de rongeurs qui renferme le lapin et les mammifères voisins. Les cuniculaires.

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Du coup je ne connais toujours pas l'adjectif qui se réfère au lapin.

Record cuniculaire

lundi 5 avril 2010

C'est dingue...

...comme le soleil ça met de bonne humeur.

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J'aime écrire des banalités.

vendredi 2 avril 2010

Un jour j'irai à New York avec toi


La reprise des cours a été difficile vu les températures estivales. Voici donc un bref compte rendu de mon excursion new-yorkaise (elle dit qu'elle voit pas le rapport):

Dimanche, 3h30: embarquement dans notre train direction 18h de voyage non stop. Les sièges en seconde classe sont deux fois plus grands qu'en première dans un TGV. La classe américaine.



Dimanche, 22h: un petit tour par Times Square et Broadway avant de rejoindre Kendall dans son appart à Brooklin. HIYAAA !!!


Lundi: premier achat: des parapluies à Chinatown. Ca dégringole sec.


Central Park.

FAO Schwarz (un magasin de jouets ou David et moi avons essayé tous les jouets).

Aller boire des margaritas avec des copains artistes de David, aller dans un Irish Pub qui ne sert pas les français à cause de Thierry Henry, attendre les éléphants* sous la pluie battante, sauter dans les flaques sur Broadway et se marrer.

Mardi: Comme mes basquettes sont trippées de la veille et qu'il pleut toujours bergère, j'opte pour les tongs. On est en vacances quoi. Chinatown, Little Italy.


Metropolitan Museum: fantastique collection d'art de Papouasie - Nouvelle Guinée. Le soir, tenter d'aller au "Top of the Roc" (pour les intimes) (en vrai, c'est le Rockfeller Center) mais il fait trop mauvais, la vue est limitée alors on fini dans deux Jazz Bars au Village, la parti Youpi/Gay de Manhattan.

Mercredi: Le meilleur jour de la semaine. Déjà, comme on dort dans le salon en face d'une fenêtre qu donne plein Est, on se fait réveiller par le lever du soleil. Orange magnifique. C'est tellement bon d'être dans son lit et de voir les rayons s'étendre par dessus les immeubles. Il faisait beau donc. On a loué des vélos. La Statue de la Liberté m'a fait coucou. On a remonté la rive Est en direction des Nations Unies et on a mangé des sushis. On a traversé Manhattan en passant par Times Square pour rejoindre la rive Ouest. On a fait une sieste au soleil. On a traversé Wall Street puis on a rejoint Joy et Kendall qui ont une compagnie de théâtre. On a parlé du bon vieux temps et des problèmes de management de la compagnie. So interesting: l'application in real life de ce qu'on apprend en cours! Ensuite on est rentré et on a fait la cheesiest pizza ever: 600g de fromage râpé pour deux pizzas. Ensuite on a couru au Rockfeller Center et on a pu admirer les buildings qui dormaient.

Jeudi: fatigués, grasse mat'. Union Square. Sculpture Center in Queen. Tenter le Studio Museum of Harlem mais il était fermé alors on s'est juste baladé dans Harlem, trop chouette. Acheter des lunettes de soleil pour David. NY Public Library. Avoir l'idée d'ouvrir un bar low cost dans un hangar désaffecté de OTR (pour les intimes) (en vrai, c'est Over-the-Rhine, LE quartier craignosse de Cinci) avec des projecteurs pour visionner des courts métrages sur les murs et des diapos d'oeuvres et comme spécialité de la maison: les pizzas super fromage.

Vendredi: Museum of Modern Art. Aller dans un resto chili où David avait des coupons et se planter de métro et faire 3 changements dont un à Lavonia Avenue dans Est New York, un des quartiers tellement sympatiques de NY que les policiers nous ont recommandé de ne pas passer par là pour notre retour.

Samedi: Se lever à 7h pour aller acheter des tiquets au Rush de A View From The Bridge, une pièce de théâtre avec Scarlett Johansson et Liev Schreiber - HIYAAA! NBA Store. Guggenheim Museum. Resto indien au Village avec mes copains allemands de mon MBA. Aller au Fat Black Pussy Cat (un jazz bar) et ne pas dormir de la nuit car notre train décollait à 7h donc on est partis à 5h de Brooklin.

Cette semaine, on s'est nourris exclusivement de barres de céréales, de chips mexicaines et de sandwichs au fromage.

*indique un message à suivre avec plus de précisions

Résultats du sondage sur les sondages

Vous aimez les sondages à l'échalote.

samedi 20 mars 2010

New York

Je pars cette nuit à New York City. Je vais vous manquer.

France Independence Day

Il existe une différence culturelle majeure fondée sur un détail qu'on oublie trop souvent: la souveraineté historique. Les nations qui ont été occupées ou colonisées ont souvent un complexe d'infériorité couplé à une ambition exaltée, tandis que les vieilles nations colonisatrices comme la France ou le Royaume Unis ne peuvent s'empêcher de porter un regard plein de suffisance sur ces nations dont la fête nationale célèbre l'indépendance.

Comment cette constatation s'est-elle révélée à moi? Lorsque mon ami IB a demandé: "When is France's Independance Day?". On n'en a pas mon grand. On fête la Révolution, la guerre civile, la révolte des pauvres contre les riches mais pas l'oppression. Fierté d'être français. Quel attrait une guerre civile a sur une guerre d'indépendance? Une haine de l'étranger encore plus forte apparemment. Je n'accuse pas, je ne dénonce pas. J'analyse juste le sentiment de fierté que j'ai éprouvé lorsque j'ai dit: "France hasn't any Independence Day".

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Résultats du sondage

Une immense majorité de mes lecteurs (3 sur 4) préfèrent quand je mets des photos. Pour inaugurer ma série de photos-scandales, un extrait de mon anniversaire:


Tom, Guigui et Manunu

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Comme mon coloc Manu le Merlu ne veut pas que je mette des photos de lui sur mon blog, j'ai été obligée de faire quelques légères modifications. Grâce aux nouvelles technologies et à mon talent incommensurable, ces modif' ne devraient pas être trop flagrantes.

The Cuttest Thing On Earth

Je suis enfin allée faire du shopping.


L'Amérique remonte dans mon estime.