jeudi 25 février 2010

Frankenstein

Comme je suis une nana trop mode, je porte des jupes taille haute et ceintures assorties pour souligner ma taille de guêpe et faire comme si j'habitais dans les années 60.

Quand je sers ma ceinture elle est de travers. Je crois que j'ai une fausse côte en trop du côté droit.



lundi 22 février 2010

Transmigration

Vendredi soir, je suis allée au théâtre. Par équipes de cinq, les étudiants en théâtre ont rédigé et mis en scène des mini pièces de théâtre. Le public se déplaçait d'une représentation à l'autre - d'où le nom de l'évènement.

Mon coloc David était dans Change Corp, l'histoire d'un type un peu pommé et dépassé par les évènements qui se fait embringuer dans une secte. Très perturbant par la finesse de dialogue et par le fait que l'engrenage s'enclenche lentement mais surement, et que quand tu réalises que ça va trop loin, tu ne peux déjà plus faire marche arrière.

Ensuite je suis allée voir Still Life, la pièce d'Emily, mon autre coloc. Deux individus tentent d'échapper au marionnettiste qui contrôle leurs vies. Dansé et intéressant.

deadREM fait référence au sommeil paradoxal (Rapid Eye Movement sleep, or REM sleep), caractérisé par "des mouvements oculaires rapides, une atonie musculaire, une respiration et un rythme cardiaque irréguliers, une augmentation de la température corporelle, une intense activité onirique et un tracé électroencéphalographique désynchronisé comparable à celui observé à l'état de veille" (d'après wikipedia). Sachant que les décors étaient assez minimaux (voir absents) (on fait avec les moyens du bord), cette pièce impliquait beaucoup de mimes et ça m'a rappelé les clowns au théâtre - trop chouette. J'aime les ralentis au théâtre et les figure déformées.

Flushed, une sorte d'Amélie Poulain au Pays des Merveilles. Un jeune homme, muet et vivant dans un monde oppressif, est happé dans ses toilettes en tirant la chasse d'eau (to flush the toilet) et se retrouve dans un monde farfelu. Une fois encore, les mimes et les danses ont aidé à transmettre une atmosphère enfantine, presque naïve. Je me sentais bien.

Stupid mettait en scène toutes ces situations de la vie où l'on se sent stupide, comme émettre des pets sonores dans des toilettes publiques, tous ces faits divers où l'on se dit "Mais enfin!", comme ce jeune homme qui s'est fait percuter par un train parce qu'il voulait connaître la distance qui permet d'être le plus près possible d'un train en mouvement, ou tout simplement ces situations stupides mais hilarantes, comme ce docteur qui invente des maladies pour rigoler au lieu de donner son diagnostic à un patient hypocondriaque.
"Only two things are infinite: the universe and human stupidity, and I'm not sure of the former" ("Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine; j'ai des doutes quant au premier."), Albert Einstein.

Enfin, la plus émouvante de toutes. Une Secret Box a été laissée pondant deux semaines au College Concervatory of Music (CCM - ce sont tous les artistes: music, drama, son et lumière, etc.) et les gens ont mis leurs secrets dans la boîte. 47 Bottles in a Lake met en scène ces secrets. Certains étaient drôles (ce que les gens pensent réellement à un speed dating), d'autres touchants (premier flirt), d'autres émouvants enfin.
Comme cette fille dont la cousine préférée, plus agée qu'elle de quelques années et son modèle de réussite, meurt parce qu'elle a mal réagit à certains médicaments. Quelques années plus tard, elle trouve un article de journal qui décrit comment sa cousine a avalé tous les médoc de sa cure de désintoxication à l'héroïne. Pendant des mois craquée à l'héro, en lutte contre elle même et contre son chagrin, sa cousine a lâché prise alors que tout le monde la croyait heureuse. Sa mère a rédigé l'article. Le secret est raconté sur un ton neutre et la cousine, sur le côté comme dans un souvenir, muette, exprime les différentes émotions du récits: la joie rieuse de l'enfance, la réussite académique, la mort, la douleur, le doute, la honte, l'hésitation, la résignation, l'abandon de tout. J'ai pleuré.
Ce qui fait la force de cette pièce, en dehors du jeu extra des acteurs, c'est que les secrets sont authentiques, partagés par des personnes que tu fréquentes potentiellement.

---

Que d'émotions.

Happy Birthday

Samedi, c'était mon anniversaire.

Le thème de la soirée c'était British Sixties et mes coupains du MBA ils étaient trop beaux avec leurs T-shirts moulants et leurs habits colorés et avec des habits dépareillés (photos à suivre, je sais que vous êtes déjà jaloux). On a dansé, mangé, rit, bu avec modération, fait une bataille de gâteau au chocolat dans la cuisine (clever) et projeté Amélie Poulain sur notre mur comme au cinéma en fin de soirée. Et j'ai eu un vélo.

---

YIHAAAAAAAAA !!!

lundi 15 février 2010

Spéciale cassedédie

A l'heure où ma chambre est en passe de se transformer en Igloo pour cause d'accumulation de neige sur les rebords de mes fenêtres, je tiens remercier chaudement A. la Saucisse (notez l'habile anonymisation) pour sa charmante bouillotte à fourrure bleue, qui est devenue mon plus fidèle compagnon depuis qu'Henry a disparu, probablement transpercé par une chute de stalactite géante ou surgelé quelque part dans les bosquets de Cincinnati ou émigré en Floride.

samedi 13 février 2010

Wheather Forcast for Next Week: Snow


J'ai acheté 8 kg de pamplemousses.

Galipettes

Hier avec Yara, on est allées se rouler dans la neige.


Mon portable a passé la nuit dans la neige et il n'est même pas mort. Petit mais costaud.

mercredi 10 février 2010

Snow Alert

Hier, on a eu un snow day - université fermée pour cause d'alerte à la neige.




---

C'était trop coule.

mardi 9 février 2010

To my little bro' ... The Human's Race

Inside the place where we hide our face / And try to fake out fate with the faith we place / Inside a world wide race where the humans chase / For more than what we're given

Nowadays people don't talk freely / We walk these streets, go home / And not be seen, we watch TV alone / Then phone in our orders for Chinese delivery / Closed in our quarters, so high we forget / That we ever knew any better than this / And now we swim in the sewage / Together in bliss and it's a sad state of affairs / They're making us scared to even set foot outside our own houses / And now it's like every place I look I see / Propaganda from the papers, to the books I read / And they're preparing us for a staged terrorist war / So they can centralize the power and have us scared to the core / My parents ignored, I guess it's just too deeply imbedded in their heads / That the truth is on TV / So breathe deep and be free of all this / Civilized society or whatever you call it

Sometimes I get lost in my trips through escapism / Vision of a world free from greed, war, racism / And isn't it a gift how I'm free inside / They can steal a child's mind but never rob him of his light / And some nights we all fall asleep feeling like hypocrites / Say you changed the world but only talked a bit of shit / We all quit on ourselves from one point or another / Suffer bouts with self doubt as we try to recover / But it all starts from thought and talk which leads to action / How far can we be pushed, till we respond with reaction? / For now I turn my back and all I wanna leave behind / This peace of mind is an illusion of the freedom I can't find

The freedom, the freedom, the freedom I can't find / The freedom, the freedom, the freedom I can't find / The freedom, the freedom, the freedom I can't find / The freedom I can't find, the freedom I can't find

Inside the place where we hide our face / And try to fake out fate with the faith we place / Inside a world wide race where the humans chase / For more than what we're given / Inside the place where we hide our face / And try to fake out fate with the faith we place /In a world wide race where the humans chase /And try to take things from the living

Why yes, Just watch who you playing / It ain't me in a way, where the odds are on my side *Count em up* one three five / It ain't beyond a day I can't even find my mind, *help me out* / Be my guide / It ain't beyond a day I got no one to blame, I got nothing but shame / And it's a rainy day, I need sunshine / But I'm just one blind man /Nothing left to see and nothing left to say / But nothing left to hear and nothing left to jade / And nothing left me yesterday because I had nothing left to say / Nothing, done up and went away / When the same pain became insane / Picture in thepicture frame / You big bitch to plain Kiss your brain, this love game /Your history maintains loves smile remains

I'll take a leave of absence / With a sleeve of Abstinthe / 5 grams of magic mushrooms / And I'll see what happens / And if you need me / I won't be reached / I'll be relaxing / With my feet up Send a postcard / I'll read the caption / I don't need distractions / Coffee, weed or aspirin / Just open minds and open hearts / So come see us rapping / And when I'm done doing my thing / I won't be a has been / I'll just be done doing my thing / With my seat relaxing

And on the day I die / I can say I tried to save my tribe / Please don't cry / Away I fly where I can play by my rules / And take my time, reach those skies / And on the day I die / I can say I tried to save my tribe / Please don't cry / Away I fly where I can play by my rules / And take my time, reach those skies

Inside the place where we hide our face / And try to fake out fate with the faith we place / Inside a world wide race where the humans chase / For more than what we're given / Inside the place where we hide our face / And try to fake out fate with the faith we place / In a world wide race where the humans chase / And try to take things from the living

Le jogging, ça instruit

Aussi pendant que je faisais mon jogging j'ai appris que la Chine menaçait les Etats Unis de ne plus leur acheter leur Bonds du Trésor s'ils persistaient à vendre des armes "défensives" à Taïwan.

---

Si les chinois ne veulent plus financer the American Way of Life, on est mal barrés.

lundi 8 février 2010

I miss you USSR

Comme je suis devenue américaine, je fais mon footing en regardant la télé. J'ai donc découvert récemment un artiste dont le lyrisme, exhalé par son nouveau tube "I miss you USSR", a valu de passer au 20h (tout de même).

Il y parle du bon vieux temps où la vie était en noir et blanc et où on pouvait facilement distinguer les gentils des méchants.

Ca fait un peu cliché, raconté comme ça, j'en conviens.

Alors je vais vous donner un extrait de mon livre de management inter-culturel:
"On September 11, 2001, the world came to America in a new and horrifying way. The young men who flew their hijacked airliners into the great U.S. citadels of the World Trade Center and the Pentagon were citizens of the global village. They were operating in a world with a profoundly increased consciousness of difference — haves versus have-nots, Christians versus muslims."

Tel est le monde qu'on dépeint à des MBA: "haves versus have-nots, Christians versus muslims".

---

Honnêtement, je suis contente de voir la vie en couleur.

Tu sais que tu es devenue américaine quand...

... tu t'achètes une cup isotherme pour pouvoir emener ton café en cours.
... tu te fais un bagel oeuf-jambon-fromage au petit dej.
... le fromage du sus-cité bagel est carré et orange citrouille.
... le Super Bowl a été le point culminant de ton dernier week end.
... tu ne prends pas ta bière pour la route (même si ce n'est pas toi qui conduit).
... tu fais ton footing sur un tapis roulant en regardant 8 télés différentes.

---

To be continued.