lundi 30 avril 2012

Re: I'm back

Hello les amis,

J'avais cessé d'écrire non pas parce que je ne vous aimais plus mais parce que le temps filait à la vitesse du fuseau sur le rouet. Je me promet de prendre prochainement le temps de décrire plus en détail la culture que j'ai découverte depuis un an (la culture Parisienne) mais avant ça, le récit de mes dernières vacances devrait m'occuper quelques jours. Enjoy.

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Contexte: Avec mon cher et tendre, on est partis pour 1 mois d'aventures au Chili et en Argentine, du 10 mars au 10 Avril 2012 (partir en couple, c'est ça, l'aventure. A côté, la jungle Amazonienne, c'est de la gnognotte).


1. Escale à Santiago


Pour commencer, on a perdu un jour à Santiago. On a loupé notre correspondance, puis les 3 vols suivants pour Punta Arenas. Comment cela est-il donc possible ? D’abord , on a loupé notre correspondance parce que LAN Airline s’était trompé dans le décalage horaire (pas mal pour une compagnie aérienne j’ai envie de dire) et nous indiquait un atterrissage à 8h35 au lieu de 9h35. Par contre le vol suivant décollait bien à 10h35. Sereins, on a passé les contrôles de douane en se disant qu’ils avait certainement oublié de mettre les horloges de l’aéroport à l’heure (bon là, Doudou avait des doutes… mais avec mon pouvoir de persuasion légendaire, j’ai réussi à le convaincre. Jusqu’à ce que le douanier nous donne l’heure). Du coup on s’est mis dans la file des gens qui devait changer leurs billets (une nana se voulant rassurante nous a dit que le prochain était à 11h55, on n’était quand même pas à une heure et demie près). Mais les fourbes avait entreméloché la file des gens normaux avec notre file ce qui fait qu’on n’avançait pas et qu’à 11h55, on était toujours dans la file. Mais on était vraiment très zen et comme la nana se voulant rassurante nous a dit que le vol suivant était à 16h35, on s’est dit que celui-ci on ne pouvait pas le louper. HAHA. Erreur de débutants. Car le dit vol était complet, et nous étions 6 personnes en lice pour les premières places au cas où des personnes ne se seraient pas présentées à 15h55 pour le last call. Folle ambiance dans la file donc pour les 55 minutes qu’il nous restait à attendre.

Je vous le met en plein dans le mille : bravant les lois de la statistique aérienne, tous les passagers de notre vol se sont présentés (nous épargnant de ce fait une potentielle hargneuse bastonnade avec les 2 caincains et 2 chiliens qui auraient bien voulu les places s’il y en avait eu - alléluia). La nana se voulant rassurante avait fini son service et sa collègue se voulant rassurante nous annonce que le prochain vol est à 1h du matin (pour rappel, on était partis de St Cloud une petite trentaine d’heures plus tôt). Ça faisait donc 6h30 qu’on était arrivé à Santiago et qu’on faisait la queue.

J’ai donc commencé à être très très pas contente (ceux qui me connaissent savent que c’est un euphémisme). Confiante, j’ai essayé de négocier. En espagnol. Ah oui parce qu’à Santiago, l’Anglais est une langue étrangère, au même titre que l’Allemand ou le Hindi.

Nota Bene : je recommande particulièrement la méthode Assimil au personnes qui souhaitent apprendre l’espagnol seuls car au bout de 30 leçons, on peut dire à un ouvrier de compagnie aérienne qu’on n’est pas content (no estoy contenta), que ça fait 7 heures qu’on attend (hace siete horas que estamos esperando) et que son avion à 1h du mat’ , il peut se le carrer dans son c*** (mais ça je savais le dire avant).

Heureusement dans l’avion j’avais commencé « Getting to Yes », un livre de négociation dont les conseils combinés à mes propres méthodes (les cris et les larmes) nous ont permis de manger à l’œil et de faire un plouf dans la piscine du Holiday Inn juste en face de l’aéroport :) Il était tellement en face que le lendemain on a pu revenir petit déjeuner après avoir enregistré nos bagages.