dimanche 9 décembre 2012

CR 25e Triathlon de la Baule - 22/23 Sept. 2012

Samedi matin je pars en retard, loupe mon bus, ne pense même pas que Bolide que j’ai dans la housse qui pèse une tonne pourrait me servir à rejoindre le métro dans la vallée environnant les collines parisienne sur lesquelles je vis, trouve un mec sympa pour me porter un sac (ah oui parce que j’avais un back pack, un sac à dos et mon vélo) pour les correspondances, moralité il loupe son train aussi après un sprint d’échauffement vélo sur l’épaule et pédales dans les cuisses, ça promet.

Dans le train je paie la « réservation obligatoire » qui n’est pas une amende – dixit le contrôleur ; c’est des petits malins quand même mais le pouvoir des mots, ça marche ; je paie donc. « A 60€ le carré de 4 places, ça vaut le coup ; vous avez fait un charter ? ». J’étais assise à côté du porteur de sac susmentionné et de militants FNiens qui avaient eux aussi loupé leur train pour la Baule ; ils ont vraiment de l’humour les contrôleurs de nos jours.

7 heures plus tard, j’arrive à St Nazaire où un parfait inconnu vient nous récupérer avec son van VW. Hébergement Couch Surfing, ou le « surf sur canapé » : ça consiste à demander à des gens qui se sont au préalable proposés s’ils peuvent vous héberger (dommage que mon Very Big Boss ne soit pas inscrit, il a une maison près du remblais, j’aurais été plus près). Bref, je passe ma soirée à St Brévin les Pins pendant que mon hôte se rend à une rave party à la Turbale.

Dimanche, pti dej à la pâte à tartiner Ovomaltine crunchy (une tuerie) puis ravito local à base de galettes au beurre salé à la fleur de sel de Guérande (je vous laisse imaginer la taille du packaging pour écrire tout ça) (je me demande un mot de combien de lettres ça fait en allemand).

Départ sous le soleil, l’eau n’était qu’à 17 degré mais on avait tellement chaud dans nos combis qu’on était contents de se jeter à l’eau. J’ai bien aimé la descente sur la plage, on se sent un peu comme Angélina Joli à Cannes sauf qu’elle porte rarement une combi néoprène ; j’avais envie de signer des autographes mais je n’avais pas de stylos (j’ai quand même fait mon sourire princier). Magnifique départ de ces messieurs coiffés de leur bonnets roses fluo, j’adore. Plus tranquille chez les filles, nous n’étions qu’une centaine et bon esprit en plus donc entrée dans l’eau en douceur


Bonne nage, pas trop de vagues à part le mec en jet ski qui n’arrêtait pas de faire des allers et retours, j’avais envie de lui demander si ça l’amusait de nous asphyxier avec ses gaz d’échappement mais après je me suis dit que ce serait dommage de se faire disqualifier pour outrage à arbitre (ça s’est vu…) après toutes ces heures de train. Sur la dernière partie de la boucle, je voyais le fond (qui ne devait pas être très loin vu la limpidité de l’eau), je me suis demandé si j’irais plus vite en marchant (dans le doute, je ne l’ai pas fait). Bref, j’ai beaucoup pensé.

Ensuite transition vélo, j’ai bien roulé j’étais contente. Des fois j’essayais de démarrer « la machine à doubler » pour faire comme David Lebrat (un brave parmi les brave, il a fait HAWAI); je faisais la maligne 10 minutes puis il fallait que je me calme.

Transition rapide puis CAP. J’ai commencé à être dans la mal. Parce qu’en fait sur le vélo j’étais tellement contente d’aller vite que j’ai essayé de conserver le rythme mais je n’avais plus de jambes ni de ventre. Puis tel un Zorro des temps modernes, Un copain triathlète qui avait fini sa course, bientôt rejoint par un autre, sont venus me soutenir, m’encourager, et alors j’ai couru plus vite alors que je ne pensais pas en être capable. Je fini cette course en un temps record (pour moi), grâce aux soutiens des gars sur la CAP notamment, alors je suis très contente.

La 4e épreuve a commencé dans le train, avec les rugbymen du PUC décidés à fêter leur défaite face à Trignac, et qui nous ont offert saucisson, rouge, baguette ; c’était chouette.

(pour l’anecdote, arrivée à St Cloud, plus de bus, et là vraiment je n’avais plus la force de marcher avec tout mon barda. Je me suis faite prendre en stop par une twingo. Oui oui.)

mardi 3 juillet 2012

Le manteau bleu

L’autre jour, en traversant la passerelle qui va de ma tour (je travaille dans une tour car je suis une business woman et parce que jme la pète) à celle de nos confrères IT (autant dire : un pont entre deux mondes), le bleu du manteau de la dame au manteau bleu a irradié mes yeux de sa beauté éblouissante.


J’étais un peu jalouse de voir un aussi beau manteau bleu sur une autre personne que moi, mais je suis quand même allée travailler.

Ce même jour, c’était mon jour de fouting mais on a fait un pot avec mes collègues. Je ne me sentais pas d’aller gambader joyeusement après avoir bu du champagne, alors je suis allée manger avec eux dans une cantine sinistre où je ne vais jamais parce qu’elle fait peur. Quelle ne fut pas ma surprise, en sortant de la sinistre cantine, de re-croiser Strumphette. Quelle ne re-fut pas ma surprise de voir mon collègue Flipper le Dauphin s’arrêter pour parler à Strumphette. Pas folle la guêpe, je saisi l’occasion, cette balle au bond : je fis mine d’attendre mon collègue Flipper le Dauphin pour pouvoir demander à Strumphette où elle avait acheté sa splendide parure.

« - Et toi qu’est-ce que tu deviens ?

- Oh moi je fais des additions et des soustractions ; et toi ?

- Moi je m’achète des manteaux bleus toute la journée. Et comment vont tes enfants ?

- Blablabla. »


Tilt.


Flashback:
From:                 Pti Frère
Sent:                  Il y a 3 jours
Subject: TR :      Offre de Stage
Attachement:      Offre de stage SG – Assistant Acheteur de Manteaux Bleu.doc

Qu’est-ce que tu penses de cette offre ?

Bisous
Pti Frère
Fin du flashback.

Tilt.


« - Excusez moi de m’immiscer dans votre conversation mais vous ne chercheriez pas un stagiaire par hasard ?

- Si ! Comment vous le savez ? »

******************************

C’est ainsi que j’obtins les coordonnées de celle qui allait devenir la future maître de stage de mon petit frère. Je ne sais toujours pas où elle a acheté son manteau.

mardi 15 mai 2012

Les bus en Amérique du Sud...

... sont très comfortables.

Il vaut mieux parce que quand on a voulu repasser au Chili après notre petite excursion sur le Glacier Morito à El Calafate en Argentine, on partait pour une vingtaines d'heures de bus.

Ah oui parce qu'on a oublié de vous dire: nous on remonte vers le Nord. Alors naïvement on prend Google map, on se fait des gentilles étapes tous les 300 ou 400 km. Ca donnait à peu près ça:



J'aurais du me méfier déjà quand Google n'a pas pu me sortir l'itinéraire. Parce qu'en fait au Sud du Chili il n'y a pas de routes. Donc soit tu prends le bateau soit tu passes par l'Argentine.

Comme on comprend vite, on leur demande des billets pour repasser au Chili par l'Argentine (pas folle la guêpe). Mais c'est que la route en Argentine, c'est pas une route. Donc il faut aller dans la charmante ville de Caleta Olivia où vous changerez de bus à 6h du matin mes braves gens.

Qu'à cela ne tienne, une après-midi (et 300 USD) plus tard, on avait nos billets. On monte donc dans la bus à 16h: trop confortables! De vrais lits moelleux! En plus ils ont mis un film avec des pingouins, j'étais ravie. Et ils nous ont servi des plateaux repas, grand luxe. Ensuite dodo. En plus ce que j'aime trop mais que j'ai rarement l'occasion de voir, ce sont les levers de soleil. Et là il était magnifique.

...

Lever de soleil... Changement de bus à 6h...

"- Dis-moi chéri, il est quelle heure?
- 7h30
- ...
- ...
- M**** !!!"

Descende rapide vers le conducteur, mais celui-ci se veut rassurant: il nous dépose au prochain arrêt et on va pouvoir reprendre le bus, pas de soucis (il faut savoir que les chiliens se veulent souvent rassurants; c'est trompeur...).

A 8h, on descend à Comodoro Rivadivia. Il y a bien un autre bus: à 20h.

Du coup on a mangé un litre de glace et on s'est posé sur la plage de galet et j'ai une chaussette qui s'est envolée pendant qu'on dormait.

Notre itinéraire final

lundi 30 avril 2012

Re: I'm back

Hello les amis,

J'avais cessé d'écrire non pas parce que je ne vous aimais plus mais parce que le temps filait à la vitesse du fuseau sur le rouet. Je me promet de prendre prochainement le temps de décrire plus en détail la culture que j'ai découverte depuis un an (la culture Parisienne) mais avant ça, le récit de mes dernières vacances devrait m'occuper quelques jours. Enjoy.

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Contexte: Avec mon cher et tendre, on est partis pour 1 mois d'aventures au Chili et en Argentine, du 10 mars au 10 Avril 2012 (partir en couple, c'est ça, l'aventure. A côté, la jungle Amazonienne, c'est de la gnognotte).


1. Escale à Santiago


Pour commencer, on a perdu un jour à Santiago. On a loupé notre correspondance, puis les 3 vols suivants pour Punta Arenas. Comment cela est-il donc possible ? D’abord , on a loupé notre correspondance parce que LAN Airline s’était trompé dans le décalage horaire (pas mal pour une compagnie aérienne j’ai envie de dire) et nous indiquait un atterrissage à 8h35 au lieu de 9h35. Par contre le vol suivant décollait bien à 10h35. Sereins, on a passé les contrôles de douane en se disant qu’ils avait certainement oublié de mettre les horloges de l’aéroport à l’heure (bon là, Doudou avait des doutes… mais avec mon pouvoir de persuasion légendaire, j’ai réussi à le convaincre. Jusqu’à ce que le douanier nous donne l’heure). Du coup on s’est mis dans la file des gens qui devait changer leurs billets (une nana se voulant rassurante nous a dit que le prochain était à 11h55, on n’était quand même pas à une heure et demie près). Mais les fourbes avait entreméloché la file des gens normaux avec notre file ce qui fait qu’on n’avançait pas et qu’à 11h55, on était toujours dans la file. Mais on était vraiment très zen et comme la nana se voulant rassurante nous a dit que le vol suivant était à 16h35, on s’est dit que celui-ci on ne pouvait pas le louper. HAHA. Erreur de débutants. Car le dit vol était complet, et nous étions 6 personnes en lice pour les premières places au cas où des personnes ne se seraient pas présentées à 15h55 pour le last call. Folle ambiance dans la file donc pour les 55 minutes qu’il nous restait à attendre.

Je vous le met en plein dans le mille : bravant les lois de la statistique aérienne, tous les passagers de notre vol se sont présentés (nous épargnant de ce fait une potentielle hargneuse bastonnade avec les 2 caincains et 2 chiliens qui auraient bien voulu les places s’il y en avait eu - alléluia). La nana se voulant rassurante avait fini son service et sa collègue se voulant rassurante nous annonce que le prochain vol est à 1h du matin (pour rappel, on était partis de St Cloud une petite trentaine d’heures plus tôt). Ça faisait donc 6h30 qu’on était arrivé à Santiago et qu’on faisait la queue.

J’ai donc commencé à être très très pas contente (ceux qui me connaissent savent que c’est un euphémisme). Confiante, j’ai essayé de négocier. En espagnol. Ah oui parce qu’à Santiago, l’Anglais est une langue étrangère, au même titre que l’Allemand ou le Hindi.

Nota Bene : je recommande particulièrement la méthode Assimil au personnes qui souhaitent apprendre l’espagnol seuls car au bout de 30 leçons, on peut dire à un ouvrier de compagnie aérienne qu’on n’est pas content (no estoy contenta), que ça fait 7 heures qu’on attend (hace siete horas que estamos esperando) et que son avion à 1h du mat’ , il peut se le carrer dans son c*** (mais ça je savais le dire avant).

Heureusement dans l’avion j’avais commencé « Getting to Yes », un livre de négociation dont les conseils combinés à mes propres méthodes (les cris et les larmes) nous ont permis de manger à l’œil et de faire un plouf dans la piscine du Holiday Inn juste en face de l’aéroport :) Il était tellement en face que le lendemain on a pu revenir petit déjeuner après avoir enregistré nos bagages.